lundi 21 février 2011

Je l'avoue...

Maintenant qu'on est entre nous, je dois vous faire quelques confidences. Il faut que je vous avoue un truc...



très secret...

pas très honteux...

très avouable...

un truc de fou...


enfin pas vraiment...


voila je vais l'avouer...

tout de suite...

je ne suis pas BRETON... je ne suis pas vraiment né en Bretagne...je peux même dire que je suis un Breton Taillefine... 0%.

Ce qui est vrai par contre, c'est que j'y ai vécu quelques années et que j'ai essayé de me fondre dans la masse...j'ai adoré la vie et les gens la-bas...on se marrait tout le temps, c'était beau alors j'ai pas attendu qu'on veuille de moi, je me suis adopté.

Je me suis dit que si ça me plaisait tant, j'avais qu'à dire que j'étais Breton, y'a pas de raison merde...mais si vous saviez le nombre de gens qui ont pris du plaisir à rabrouer mon enthousiasme... c'est dingue...une grand-mère qui a quitté Concarneau pour épouser un minable dans une autre région et ses petits enfants sont d'après eux plus Bretons que moi...comme si ça leur appartenait d'être Bretons..c'est dégueulasse.

La seule chose qui nous appartient vraiment, c'est nos souvenirs... en tout cas, c'est  très précieux...j'ai lu quelque part que le génie, c'est se rappeler de son enfance...je sais pas dans quels détails il faut s'en souvenir pour être génial...parce que y'a des choses qu'on aimerait bien oublier...mais il vaut mieux se souvenir de tout.

En tout cas, un territoire, ça n'appartient à personne en particulier...si ça te chante d'être Somalien , d'être amaigri et noirci par le soleil des tropiques,  de te baigner dans l'eau verte et brillante comme une émeraude eh bien deviens le car ça ne regarde que toi au final.

Y'a du nouveau

Ça fait tellement de temps que j'étais pas venu faire un tour dans le coin que je ne me souvenais même pas du mot de passe du blog... J'ai du péter un carreau pour rentrer...
Vous vous rappelez peut-être que je me suis cassé comme un voleur en disant que je partais chercher la force, l'équilibre et la force qui sommeillaient en moi ?


Aujourd'hui, je vous dois quelques explications : je me sentais comme quelqu'un qui s'est fait pousser du toit d'un immeuble de 50 étages et qui n'est pas mort... c'est à dire très mal.


Il faut dire qu'à l'époque, j'habitais aux Pays-Bas depuis un an et ça je le souhaite à personne...je trouvais presque tout pourri jusqu'à la moelle la bas... et le pire c'était de se sentir isolé et dans l'incapacité de faire des choses un peu constructives : ah pour se défoncer la gueule au coffee shop et claquer tout son pognon au bar, c'est simple, mais pour le reste...


Prenez le bord de mer par exemple, puisqu'on est entre marins, ça nous intéresse le bord de mer hein ?


Comme on l'aime le bord de mer, c'est exotique: grouillant d'indigènes, ivoiriens, chinois aux dents en or, avec des tavernes en plein air où l'on peut se désaltérer d'alcools trop forts en louchant sur les silhouettes féminines aux tenues légères et colorées et aux bijoux étincelants... Ou alors nordique, convivial et sympathique: on s'y sent bien à l'abri des tempêtes, des rochers et des lames de fond. Entre amis et ennemis, on peut blaguer en déambulant dans les jolies rues...


Bon ben, la où j'habitais, le bord de mer, c'était derrière une dune, pas du tout abrité... y'avait des bars où les gens viennent se montrer et manger de la friture. Mais tout ça ne serait rien si il n'y avait pas des fanfares de vieux qui jouaient des génériques de série télé...la médiocrité infinie.


Y'a vraiment un truc touchant à voir ces vieux, droits comme des I avec des costumes brillants et des coupes de cheveux nettes, qui jouent des morceaux que absolument tout le monde connaît, c'est consensuel jusqu'à l'écœurement et c'est surtout une façon de communiquer et de susciter des émotions qui est tellement vile...ahhh, au lieu de ça, ils pourraient s'excuser d'avoir niqué la planète et traité tout le monde comme de la merde juste dans le but d'entasser leur petit paquet de merde sur leur petit terrain marécageux...ils pourraient...mais ils sont tellement programmés par la culture pourrie mondialisée qu'ils jouent des musiques de générique télé... ils sont tellement coincés tous ces gens...


Quand j'étais petit, j'ai vu le film démolition man qui décrit un futur deshumanisé avec les musiques de pub à la  radio et dans les restaurants, les voitures équipées d'un traceur, l'interdiction de tous les aliments à l'exception des pizza de pizza hut...ça me faisait rigoler...aujourd'hui, je sais que ça existe à 150 km de la France et j'en tremble la nuit.




Putain de pays...

mardi 21 juillet 2009

Changement de Cap

Abloc'h-Jean Floc'h reprend la plume un instant le temps de présenter les raisons de son inactivité qui commence à durer (mine de rien).

Salut les aminches, je vais pas tourner autour du pot pendant trois heures. J'ai décidé d'arrêter de raconter les histoires d'Abloc'h-Jean Floc'h. Si vous me connaissez un peu, vous trouverez les raisons par vous-mêmes. Tout ce que je peux vous dire c'est que j'ai essayé d'écrire des trucs l'année dernière et c'est pas marrant du tout alors rien ne sert d'insister.

J'espère revenir avec des trucs subtils un de ces jours.




mercredi 20 août 2008

On se fait chier...


Quand y'a personne à braquer, rien à fumer, aucun cul à mater, pas de rhum à déguster...on se fait chier.

Highwayman

I was a highwayman. Along the coach roads I did ride
With sword and pistol by my side
Many a young maid lost her baubles to my trade
Many a soldier shed his lifeblood on my blade
The bastards hung me in the spring of twenty-five
But I am still alive.

I was a sailor. I was born upon the tide
And with the sea I did abide.
I sailed a schooner round the Horn to Mexico
I went aloft and furled the mainsail in a blow
And when the yards broke off they said that I got killed
But I am living still.

I was a dam builder across the river deep and wide
Where steel and water did collide
A place called Boulder on the wild Colorado
I slipped and fell into the wet concrete below
They buried me in that great tomb that knows no sound
But I am still around..I'll always be around..and around and around and
around and around

I fly a starship across the Universe divide
And when I reach the other side
I'll find a place to rest my spirit if I can
Perhaps I may become a highwayman again
Or I may simply be a single drop of rain
But I will remain
And I'll be back again, and again and again and again and again..

lundi 14 juillet 2008

Interruption Temporaire

Salut les gens, c'est juste un petit message pour dire que Abloc'h-Jean Floc'h (c'est à dire moi) ne reprendra l'écriture de ce blog que lorsqu'il aura retrouvé la force, l'équilibre et la force qui sommeillent en lui. Enfin ne vous inquiétez pas. C'est pour bientôt.

à plus je l'espère.


lundi 12 mai 2008

Tailler du bois




Piet est inutile...mais ça n'a pas toujours été le cas. Pas mal occupé à bourlinguer à gauche à droite, à naviguer sur les frégates de l'armée d'abord, puis les cargos, les pétroliers, les tankers et les porte-containers dernièrement,
il a appris un jour que c'était fini. Une tape dans le dos en guise d'au revoir et toute une vie de marin, souvenirs compris, débarquée au milieu des containers de chaussures et de climatiseurs.

A présent, Piet vit à
Rotterdam où il ne supporte guère que la compagnie d'un perroquet tout vert. Pour s'occuper, il aurait pu ouvrir un bar ou une baraque à harengs avec son pécule comme l'ont fait ses anciens collègues Henk et Sjaak. C'est du boulot mais les journées passent vite, on voit du monde et puis ça met du beurre dans les épinards...
Au lieu de ça, monsieur
passe ses journées à sculpter des bouts de bois flotté qu'il récupère derrière la digue à Oostvoorne.

Vous parlez d'un passe-temps...