
Quoi ? Je vous déçois parce que je préfère partir en thalassothérapie dans un haut lieu du rupinisme et du parisianisme détestable plutôt que de partir en croisade pour mes idéaux sur un destrier mécanique noir ? Parce que j’ai choisi de cautionner l’oisiveté et le système en place? C’est ça hein ?
Eh ben, c’est possible. Attendez quand même que je vous aie raconté la suite de mon histoire avant de me juger comme on le ferait pour un traître ou un voleur de poules…
Merci. (Bande d’enculés va !)
J’entamai la conversation avec l’hôtesse d’accueil d’un ton désinvolte :
« -Bonjour,
-Bonjour monsieur.
-Vous avez des chambres libres ?
-En ce moment ?
-Oui.
-Non mais repassez vers 18h.
-D’accord.
-Au revoir monsieur.
-Au revoir euh…mademoiselle. »
C’est à ce moment, en sortant du Novotel la queue entre les jambes, que j’ai pu me rendre compte de mon état pitoyable.
J’ai alors sauté dans ma voiture et j’ai regagné en filant ma retraite Hollandaise.