dimanche 6 janvier 2008

It's a fire (la mission III)


It's a fire
These dreams they pass me by

This salvation I desire

Keeps getting me down

Cos we need to

Recognise mistakes


A peine sortis de l'aéroport, vêtus de nos déguisements de touristes Français, nous nous mîmes en route vers Portsmouth et notre premier objectif : le H.M.S (Her Majesty Saloperie) Victory, qui était un putain d'aptonyme pour un bateau de guerre si je puis me permettre...

C'est sur ce fier navire que l'amiral Nelson a proprement cassé le cul de la flotte Franco-Espagnole au large du cap Trafalgar en 1805, 6, 7, je sais plus...Tout ce que je sais, c'est qu'ils n'en sont pas un peu fiers de cette coque de noix (assez majestueuse, on ne peux pas le nier) et que nous, on est sensé finir le boulot de mon ancêtre Gwénolé Floc'h et la faire sauter une fois pour toutes.


Las... car, une fois arrivés devant le bâtiment de la navy, on s'est rendu compte que l'expert en explosif était justement l'agent Normand qui n'a pas pu se libérer...et que nous quatre, eh ben, à part les crêpes, on sait pas faire sauter grand chose (j'ai sauté une classe une fois mais ça compte pas y parait...).


Moi j'ai dit tant pis, on va acheter une perceuse et puis on va monter dans le bateau pour faire plein de trous dedans et le couler, voila !


Ce qui était peine perdue car non seulement il fallait payer 12£ pour visiter, mais en plus, il est en cale sèche leur bateau !! Putain, ils pensent à tout les mecs du MI5.


bon,bon...


Alors on est rentré chez B.Burt, et on s'est saoulés histoire de bien préparer le deuxième objectif...j'ai vomi partout dans son salon.

(à suivre)

Golden Brown (la mission II)


Golden brown texture like sun
Lays me down with my mind she runs
Throughout the night

No need to fight

Never a frown with golden brown

Apres quelques heures d'attente dans un troquet, assis à digérer difficilement l'ordre de mission que j'avais avalé en hâte dans les toilettes de l'aéroport avec des chips au vinaigre, j'ai vu mon contact arriver.

"Salut...Abloc'h-Jean Floc'h...
-Salut, camarade ! Dois-je t'appeler B ? Burt? B.Burt?

-Appelle moi Bertrand.
-Ok B...bon qu'est-ce qu'on fait?
-Il faut qu'on attende d'autres agents...ils devraient arriver d'içi quelques jours, demain ou samedi.
-D'autres agents normands ? hihhi...hhhsssss...Ssssss.S.Ss t'as compris la blague? des agents dormants? ffff...fff..
-Ouais, on m'avait parlé de toi...en fait on attend un de nos agents les plus brillants, actuellement en mission au Soudan ainsi qu'un ancien surfeur pro et sa dame qui se feront passer pour des touristes.
-Ah oui, je les connais, ils sont sympas.

-Bon en attendant, on n'a qu'à aller chez moi boire des bières et manger des chips.

-mmh des bières ?
-Oui mais attention, elles sont très chères mais très mauvaises !

-ok ! C'est parti !"


Le lendemain, nous avons appris que l'autre agent normand s'était fait capturer dans Paris par des hommes armés et qu'il ne pourrait pas se rendre à temps dans le sud de l'angleterre...merde alors !
Par contre, les surfeurs sont arrivés deux jours après comme prévu avec la liste des lieux à saboter :

-Le H.M.S Victory, célèbre bateau ayant triomphé à Trafalgar. Situé à Portsmouth.
-L'île de Wight toute entière...boum ! Beaucoup de dynamite pour celui la !
-Objectif final : la City, au coeur de Londres. badaboum ! Ca va faire un sacré feu d'artifice, même pour un 31 décembre. hihi!


(à suivre)




Survivre en Ennemi (la mission I)

Survivre en ennemis de tout c'qui nous condamne
Rebelles et insoumis loin du monde qui nous damne
Survivre en ennemis po
ur la mer et les femmes
Seuls maîtres de nos vies seuls maîtres de nos âmes.


Salut la compagnie ! Bloavez Mad et caetera. J'avais déjà risqué ma peau dans ma vie... A plusieurs reprises, je me suis retrouvé seul ou presque dans une contrée inhospitalière avec mes poings et mon couteau comme seuls camarades, réduit à affronter des nuées de mercenaires maniant le sabre comme des tigres à dents de sabre !! Mais jamais, je ne m'étais
autant senti en danger que lors de ce voyage chez mon ennemi le plus intime et perfide. Voyage que vais vous relater en détails si Dieu continue à me louer les forces nécessaires à la poursuite de ce récit...
En effet, j'ai été gravement empoisonné par une bière à l'artichaud qui m'a pris à l'improviste...une attaque qui arrive uniquement dans ce pays maudit et pervers, j'ai bien nommé l'Angleterre.

A mon arrivée au port de Southampton, j'ai compris que je ne pourrai compter que sur mon courage pour rentrer chez moi vivant et doté de toutes les capacités mentales qui me restent. J'ai présenté mon passeport en priant pour que le douanier se contente de regarder les tampons touristiques et non pas le vrai passeport du marin, mon dos et mes bras couverts de tatouages racontant mon passé mieux que quiconque : Pénitencier de Recouvrance, Libérateur de Marrons en Guyane,Trafiquant de Rhum Neisson, Bras Gauche içi et Toutes des Salopes sauf Maman...

Cela m'aurait tout de suite perdu ! Heureusement que l'officier de (l'aéro)port cuvait encore son gin frelaté à cette heure matinale. Il m'a laissé passer contre une bourse remplie de bons doublons qui devraient suffire à étancher sa soif de poivrot pendant une bonne semaine.

Je ne vous parlerai pas de ma mission car elle était top-secrète. Tout ce que je peux vous dire c'est que les intérêts du Finistère étaient en grand danger et qu'il fallait que j'agisse en sabotant trois lieux Anglais bien précis en moins de cinq jours.

Mon contact à Southampton s'appelait B. Burt, ça fait anglais comme nom mais en fait c'est un espion Normand qui sous le prétexte fallacieux de venir bosser chez les britons avec sa compagne, servait d'agent dormant pour tout un tas d'opérations secrètes...on a vu plus costaud comme couverture (comme si les anglais avaient besoin d'architectes navaux, eux qui ont fait des merveilles comme le Titanic, Shamrock I, II, III, IV et V, et d'autres bateaux loosers).

Enfin bref, c'était ça ou dormir sous les ponts alors...

(à suivre)

mardi 11 décembre 2007

J'ai un rendez vous galant

Aujourd'hui, je suis rentré directement chez moi après le boulot...trop de trucs à faire...même pas le temps de m'en jeter un par dessus la cravate...rien !

Je saute du tram pourri, deux pas de danse vers l'escalator et je grimpe vers la félicité.
"J'ai rendez-vous...chouette ! "
La place des bistros est si petite que je peux l'enjamber.
"Avec une fille en plus... tant mieux !"
Et me voila qui cours sous la pluie, je passe devant le traiteur portugais.
"un portugais : Comprimentos engraçado!"
Vite! vite! Je me lave les dents et je plaque mes cheveux gras...la classe.
"la classe internationale ouais!"
Je suis super stressé...je fumerais bien un ptit joint
.
"houla! "
Ah non, je me rappelle que j'ai été obligé d'annuler le rendez vous de la dernière fois parce que je m'étais éclaté le nez sur ma table juste pour rigoler. J'étais fonfon...
"c'était marrant quand même."
En passant devant l'armoire du salon, un doute m'envahit.
"Allez merde ! Un ptit godet là...pour se donner du courage...rien de plus...putain...qu'est-ce que ça peut te faire ?"
Un p'tit rhum jamaïcain ?
"hé hé!"

on devine la suite
"Et alors ? M'en bas les couilles moi! "

mardi 27 novembre 2007

Envie de mer !


Toi-C'est sympa...les Pays-Bas.
Moi
-Très sympa.
Encore Moi -ouais...y'a pas à dire.
Toi-pis c'est joli aussi...
Moi-mmh.
Toujours Moi- Quoi?
Toi-Non je disais que c'était joli içi.
Moi- Ah ouais...c'est vrai, ouais. ouais ouais...ouais ouais...mais en fait, y'a quoi qu'est joli pour toi?
Toi-Pfff...chais pas moi...c'est joli quoi...
Encore Toi -je me dis jamais...euh..."que c'est moche içi...beuah"...par exemple.
Moi-Ah bon ?
Toi-Pourquoi ? tu te le dis souvent toi?
Moi-ben...des fois...
Toi- Comme quand?
Moi- Comme quand on est passés devant cet immeuble...l'autre jour.
Toi-ah oui...


Effectivement, y'a quelque chose qui manque ici.

Demain soir, je vais à la mer. Ouais! La Mer du Nord! Et j'vais m'baigner... à poil !

(à demain)

vendredi 23 novembre 2007

Souviens-toi...c'était il y a 3 ans.

Il y a trois ans, c'était la préhistoire... Abloc'h-Jean Floc'h n'était même pas né, mais son papa sévissait dans une feuille de chou sans intérêt (tenue par les sbires de Babylone) à la diffusion confidentielle (après censure).

Certaines personnes ne vivent peut-être pas à Brest depuis très longtemps ou alors ils préfèrent rester chez eux, ou alors encore, ils font d’autres trucs cool, allez savoir !

Toujours est-il qu’il existe des lieux publics où il est fort agréable de séjourner quelques heures ou quelques jours que je vous propose de découvrir en ma compagnie.

Si, tout comme moi, vous n’êtes guère friands de ces soi-disant pubs Irlandais sortis du sol il y a quelques années où ont pris l’habitude de se retrouver des hordes d’adolescents à peine pubères végétant entre le lycée Kéruchen et l’UBO, des papas qui veulent se rajeunir afin de lever de la pucelle mais pas qu’on les dérangent pendant qu’ils dégustent leur Despé ou leur Smirnoff Ice et une grosse tripotée de connards en tout genre…Si les lounges et les bars branchouilles aux néons violets et fauteuils clubs où l’on sert du Cognac, du jus de Tomate et des bières Tsin Tao vous emmerdent profondément, venez dans un endroit sans fioriture aucune où vous serez chaleureusement accueillis par le patron et les quelques clients : LE BAR ECOSSAIS (243 rue Jean Jaurès).

La déco intérieure témoigne d’un réel effort de conception du patron puisqu’il y a un panneau de bois sur la façade sur lequel est peint un buste d’écossais ; l’artiste (sans doute un type amputé des bras qui peignait des cartes postales avec les pieds depuis quelques jours) s’est inspiré d’une pub d’alcool visible à l’intérieur du bar. La porte dispose d’un judas, ce qui est bien pratique quand on ne veut pas faire rentrer ceux qui auraient confondu avec le proche Happy Café et elle est peinte en bleu ce qui est également bien pratique, reconnaissez le.


Quand on rentre dans le bar, on se demande si on n’a pas fait une erreur. Les murs sont tapissés d’un très joli tartan écossais importé d’Ecosse et le mobilier est très confortable : des bonnes chaises et des banquettes en bois très dur qui soutiennent bien le dos, des tables faites dans le même bois très dur sur lesquelles on peut taper du poing si on est pas content du tout parce que les bières mettent du temps à arriver, jouer aux cartes (sous réserve d’acceptation du patron et petit bakchich), poser ses bras si on est un peu fatigué de parler avec voire tout le haut du corps si on est vraiment très fatigué ou complètement bourré. La décoration intérieure inclut un coin mexicain (en fait, c’est un drap blanc agrafé au mur sur lequel sont peints des cactus par l’artiste dont j’ai parlé plus haut) et un coin ludique (fléchettes et baby-foot) mais un bar Ecossais ne serait pas ce qu’il est sans serveuse…Ecossaise : pas de jolie étudiante anglo-saxonne ou nordique venue servir dans un bar pour apprendre les langues, que nenni ! Une vraie tôlière comme on en trouve à Glasgow : la quarantaine froissée, cheveux poivre et sel, dents grises et déchaussées mais vachement sexy et rassurante pour les poivrots en mal d’amour maternel que nous sommes.

Quant à la clientèle, vous vous doutez bien que ce n’est pas exactement celle du Rotary Club. Certains mecs ont du se retrouve la par hasard : à mon avis, ils faisaient la sieste peinards dans un container sur un quai d’Edimbourg, les dockers les ont pas vu, ils ont mis les rouleaux de tartan destinés au bar Ecossais (celui dont on parle là) par-dessus et hop direction Brest. En tout cas, ne vous fiez pas à leurs mines patibulaires car les apparences sont parfois trompeuses (enfin… fiez vous-y la plupart du temps, ça vaudra mieux pour vous) et laissez moi vous raconter une anecdote grand-guignolesque. En arrivant au bar, je me suis dirigé vers le comptoir pour commander un Monaco ; pendant que la serveuse le préparait en crachant dedans, un de ces mecs m’a bousculé et est passé devant moi d’une façon très impolie pour ne pas dire grossière. J’ai reculé d’un pas afin de lui montrer de la façon la plus primitive possible que je refusai l’affrontement et c’est alors que le triste sire s’est retourné puis excusé en me conviant à récupérer le Monaco que j’étais prêt à abandonner trois secondes avant…Quelle histoire mes amis !

L’élément délirant du Bar Ecossais n’est pas la variété d’alcools proposés car celle-ci frôle l’indigence : bière blonde (Heineken pour ne pas la nommer) pour les uns ou brune pour ceux qui ont envie de gerber et cidre pour ceux qui n’ont pas de figure. Non, le truc déliiiiiiiiiiiiiiire est une chose plus rigolote : c’est un soupirail situé au niveau de l’entrée du bar…On imagine des pirates qui rentrent en clignant de l’œil à la tôlière afin qu’elle ouvre la porte menant à leur repaire dans lequel ils gaspillent les doublons volés aux galions Espagnols ou les livres de ces Anglais (ces marchands de mort subite) ; en plus, ils peuvent voir quand il y a des spadassins qui arrivent grâce au mousse qui fait le guet.

Le bar ferme à une heure. Je vous conseille vivement cette adresse.

vendredi 16 novembre 2007

Aujourd'hui est un jour particulier !!

Eh oui, s'il est un jour que petits et grands apprécient, c'est bien celui de leur dépucelage.


...

anniversaire...c'est anniversaire le mot...putain, toujours obligé de tout foirer. Je suis vraiment trop con.

Pourtant c'est sympa un anniversaire...Je me rappelle de ma tata Soizic qui me préparait des Kougnettes et de mon père adoptif Marcel qui me servait des coups gratuits...mmh...

eh ben là...c'est moi qui offre : je vous invite à célébrer une année de vie en la compagnie d'Abloc'h-Jean Floc'h !! Durant cette rétrospective, des invités d'honneur feront des apparitions et des disparitions, des femmes nues nous montreront leurs seins et des vieillards danseront la gigue. C'est un peu le style de l'équipage: racluralement grandiloquent mais parfait pour un blog de branleur qui ne dépasse même pas les mille visites et les cinquantes messages au bout d'un an.

Novembre. Né le jour du Beaujolais nouveau sous le signe de la voile et de l'anarchie bretonnante, Abloc'h-Jean Floc'h fait une apparition remarquée dans le monde des blogs.
Le mois entier est consacré à la présentation de divers aspects de sa vie: le rhum, les demoiselles de petite vertus et la mer, un genre de thalassa sans mou du gland ni ses copains les boules ratatinées. (non en fait je t'adore Georges.)

Décembre-Janvier. Abloc'h-Jean Floc'h se sent pousser une petite houppette de pédale sur la tête et porte des pantalons de golf : il voyage (au péril de sa vie mais surtout de celle de ses amis) et ramène des témoignages criants de vérité comme Ernest Hemingway l'avait fait avant lui. Les papiers intitulés "En transe aux trans" et surtout "Abloc'h au Maroc" atteignent des sommets de fréquentation.

Février. Petite déprime dans le coeur du héros de toute une génération...il noie son chagrin dans la gnôle et se contente de donner épisodiquement son avis sur la vie en laissant son désarroi transparaître à la face du monde.

Mars. Requinqué par l'arrivée de nouvelles perspectives, Abloc'h-Jean Floc'h tient à rendre un dernier hommage à la ville de son coeur (Brest) et à livrer ses secrets aux générations suivantes. Le "guide touristique de Brest" est d'ailleurs toujours best-seller chez Dialogue ainsi qu'au Japon.

Avril. Préparatifs avant le grand départ : Abloc'h-Jean Floc'h laisse une petite annonce dans le télegramme afin que quelqu'un le remplace dans le coeur des Brestoués...ce jour là, une vingtaine de suicides du haut du pont de l'harteloire ont été recensés. Les défunt(es) étant pour la plupart d'anciennes conquêtes du beau Breton.

Mai. Abloc'h Jean Floc'h fait le tour de l'Europe, se saoule à Marseille, se fait virer du Danemark à coups de pieds au cul et adopter par la Hollande. Banco ! Il re-découvre les joies de la fumettes et de la blondeur, tente d'organiser une course de vélo (non cautionnée par l'Union Cycliste Internationale). En pleine affaire de dopage dans le circuit pro, c'est un échec cinglant à tel point que Abloc'h-Jean Floc'h n'y participe pas et préfère visiter le Pas-de-Calais. dommage pour cette fois.

Juin-Juillet-Août. Après avoir claqué la porte de son logement pour cause de désaccord de principe avec ses collocataires azerbaïdjanais (le principe étant qu'on est pas d'accord) et retrouvé un toit dans une cambrousse chelou, Abloc'h-Jean Floc'h décide de profiter de l'été et de mater le cul des Hollandaises sous leurs petites jupes en se calant des spliffs et en buvant des bières...Un comportement bien légitime après tout. Ses apparitions ne sont qu'épisodiques mais suscitent un grand intérêt dans la communauté des spécialistes.

Septembre. Rien.

Octobre. De retour aux Pays-Bas pieds et poings liés, Abloc'h-Jean Floc'h raconte son baroud d'honneur dans les îles, son petit chez lui, ses séminaires d'insertion dans la société...bref, c'est devenu une sacrée balletringue !! On espère que le passage à la majorité lui enlèvera un peu de plomb de la cervelle à ce con.

sur ce,



KER-ALOHA, merci à ceux et celles qui me suivent depuis le début, merci à toi si ça te fait plaisir, merci mon dieu, merci les Bretons.

merde aux autres !! putain....