mardi 27 novembre 2007

Envie de mer !


Toi-C'est sympa...les Pays-Bas.
Moi
-Très sympa.
Encore Moi -ouais...y'a pas à dire.
Toi-pis c'est joli aussi...
Moi-mmh.
Toujours Moi- Quoi?
Toi-Non je disais que c'était joli içi.
Moi- Ah ouais...c'est vrai, ouais. ouais ouais...ouais ouais...mais en fait, y'a quoi qu'est joli pour toi?
Toi-Pfff...chais pas moi...c'est joli quoi...
Encore Toi -je me dis jamais...euh..."que c'est moche içi...beuah"...par exemple.
Moi-Ah bon ?
Toi-Pourquoi ? tu te le dis souvent toi?
Moi-ben...des fois...
Toi- Comme quand?
Moi- Comme quand on est passés devant cet immeuble...l'autre jour.
Toi-ah oui...


Effectivement, y'a quelque chose qui manque ici.

Demain soir, je vais à la mer. Ouais! La Mer du Nord! Et j'vais m'baigner... à poil !

(à demain)

vendredi 23 novembre 2007

Souviens-toi...c'était il y a 3 ans.

Il y a trois ans, c'était la préhistoire... Abloc'h-Jean Floc'h n'était même pas né, mais son papa sévissait dans une feuille de chou sans intérêt (tenue par les sbires de Babylone) à la diffusion confidentielle (après censure).

Certaines personnes ne vivent peut-être pas à Brest depuis très longtemps ou alors ils préfèrent rester chez eux, ou alors encore, ils font d’autres trucs cool, allez savoir !

Toujours est-il qu’il existe des lieux publics où il est fort agréable de séjourner quelques heures ou quelques jours que je vous propose de découvrir en ma compagnie.

Si, tout comme moi, vous n’êtes guère friands de ces soi-disant pubs Irlandais sortis du sol il y a quelques années où ont pris l’habitude de se retrouver des hordes d’adolescents à peine pubères végétant entre le lycée Kéruchen et l’UBO, des papas qui veulent se rajeunir afin de lever de la pucelle mais pas qu’on les dérangent pendant qu’ils dégustent leur Despé ou leur Smirnoff Ice et une grosse tripotée de connards en tout genre…Si les lounges et les bars branchouilles aux néons violets et fauteuils clubs où l’on sert du Cognac, du jus de Tomate et des bières Tsin Tao vous emmerdent profondément, venez dans un endroit sans fioriture aucune où vous serez chaleureusement accueillis par le patron et les quelques clients : LE BAR ECOSSAIS (243 rue Jean Jaurès).

La déco intérieure témoigne d’un réel effort de conception du patron puisqu’il y a un panneau de bois sur la façade sur lequel est peint un buste d’écossais ; l’artiste (sans doute un type amputé des bras qui peignait des cartes postales avec les pieds depuis quelques jours) s’est inspiré d’une pub d’alcool visible à l’intérieur du bar. La porte dispose d’un judas, ce qui est bien pratique quand on ne veut pas faire rentrer ceux qui auraient confondu avec le proche Happy Café et elle est peinte en bleu ce qui est également bien pratique, reconnaissez le.


Quand on rentre dans le bar, on se demande si on n’a pas fait une erreur. Les murs sont tapissés d’un très joli tartan écossais importé d’Ecosse et le mobilier est très confortable : des bonnes chaises et des banquettes en bois très dur qui soutiennent bien le dos, des tables faites dans le même bois très dur sur lesquelles on peut taper du poing si on est pas content du tout parce que les bières mettent du temps à arriver, jouer aux cartes (sous réserve d’acceptation du patron et petit bakchich), poser ses bras si on est un peu fatigué de parler avec voire tout le haut du corps si on est vraiment très fatigué ou complètement bourré. La décoration intérieure inclut un coin mexicain (en fait, c’est un drap blanc agrafé au mur sur lequel sont peints des cactus par l’artiste dont j’ai parlé plus haut) et un coin ludique (fléchettes et baby-foot) mais un bar Ecossais ne serait pas ce qu’il est sans serveuse…Ecossaise : pas de jolie étudiante anglo-saxonne ou nordique venue servir dans un bar pour apprendre les langues, que nenni ! Une vraie tôlière comme on en trouve à Glasgow : la quarantaine froissée, cheveux poivre et sel, dents grises et déchaussées mais vachement sexy et rassurante pour les poivrots en mal d’amour maternel que nous sommes.

Quant à la clientèle, vous vous doutez bien que ce n’est pas exactement celle du Rotary Club. Certains mecs ont du se retrouve la par hasard : à mon avis, ils faisaient la sieste peinards dans un container sur un quai d’Edimbourg, les dockers les ont pas vu, ils ont mis les rouleaux de tartan destinés au bar Ecossais (celui dont on parle là) par-dessus et hop direction Brest. En tout cas, ne vous fiez pas à leurs mines patibulaires car les apparences sont parfois trompeuses (enfin… fiez vous-y la plupart du temps, ça vaudra mieux pour vous) et laissez moi vous raconter une anecdote grand-guignolesque. En arrivant au bar, je me suis dirigé vers le comptoir pour commander un Monaco ; pendant que la serveuse le préparait en crachant dedans, un de ces mecs m’a bousculé et est passé devant moi d’une façon très impolie pour ne pas dire grossière. J’ai reculé d’un pas afin de lui montrer de la façon la plus primitive possible que je refusai l’affrontement et c’est alors que le triste sire s’est retourné puis excusé en me conviant à récupérer le Monaco que j’étais prêt à abandonner trois secondes avant…Quelle histoire mes amis !

L’élément délirant du Bar Ecossais n’est pas la variété d’alcools proposés car celle-ci frôle l’indigence : bière blonde (Heineken pour ne pas la nommer) pour les uns ou brune pour ceux qui ont envie de gerber et cidre pour ceux qui n’ont pas de figure. Non, le truc déliiiiiiiiiiiiiiire est une chose plus rigolote : c’est un soupirail situé au niveau de l’entrée du bar…On imagine des pirates qui rentrent en clignant de l’œil à la tôlière afin qu’elle ouvre la porte menant à leur repaire dans lequel ils gaspillent les doublons volés aux galions Espagnols ou les livres de ces Anglais (ces marchands de mort subite) ; en plus, ils peuvent voir quand il y a des spadassins qui arrivent grâce au mousse qui fait le guet.

Le bar ferme à une heure. Je vous conseille vivement cette adresse.

vendredi 16 novembre 2007

Aujourd'hui est un jour particulier !!

Eh oui, s'il est un jour que petits et grands apprécient, c'est bien celui de leur dépucelage.


...

anniversaire...c'est anniversaire le mot...putain, toujours obligé de tout foirer. Je suis vraiment trop con.

Pourtant c'est sympa un anniversaire...Je me rappelle de ma tata Soizic qui me préparait des Kougnettes et de mon père adoptif Marcel qui me servait des coups gratuits...mmh...

eh ben là...c'est moi qui offre : je vous invite à célébrer une année de vie en la compagnie d'Abloc'h-Jean Floc'h !! Durant cette rétrospective, des invités d'honneur feront des apparitions et des disparitions, des femmes nues nous montreront leurs seins et des vieillards danseront la gigue. C'est un peu le style de l'équipage: racluralement grandiloquent mais parfait pour un blog de branleur qui ne dépasse même pas les mille visites et les cinquantes messages au bout d'un an.

Novembre. Né le jour du Beaujolais nouveau sous le signe de la voile et de l'anarchie bretonnante, Abloc'h-Jean Floc'h fait une apparition remarquée dans le monde des blogs.
Le mois entier est consacré à la présentation de divers aspects de sa vie: le rhum, les demoiselles de petite vertus et la mer, un genre de thalassa sans mou du gland ni ses copains les boules ratatinées. (non en fait je t'adore Georges.)

Décembre-Janvier. Abloc'h-Jean Floc'h se sent pousser une petite houppette de pédale sur la tête et porte des pantalons de golf : il voyage (au péril de sa vie mais surtout de celle de ses amis) et ramène des témoignages criants de vérité comme Ernest Hemingway l'avait fait avant lui. Les papiers intitulés "En transe aux trans" et surtout "Abloc'h au Maroc" atteignent des sommets de fréquentation.

Février. Petite déprime dans le coeur du héros de toute une génération...il noie son chagrin dans la gnôle et se contente de donner épisodiquement son avis sur la vie en laissant son désarroi transparaître à la face du monde.

Mars. Requinqué par l'arrivée de nouvelles perspectives, Abloc'h-Jean Floc'h tient à rendre un dernier hommage à la ville de son coeur (Brest) et à livrer ses secrets aux générations suivantes. Le "guide touristique de Brest" est d'ailleurs toujours best-seller chez Dialogue ainsi qu'au Japon.

Avril. Préparatifs avant le grand départ : Abloc'h-Jean Floc'h laisse une petite annonce dans le télegramme afin que quelqu'un le remplace dans le coeur des Brestoués...ce jour là, une vingtaine de suicides du haut du pont de l'harteloire ont été recensés. Les défunt(es) étant pour la plupart d'anciennes conquêtes du beau Breton.

Mai. Abloc'h Jean Floc'h fait le tour de l'Europe, se saoule à Marseille, se fait virer du Danemark à coups de pieds au cul et adopter par la Hollande. Banco ! Il re-découvre les joies de la fumettes et de la blondeur, tente d'organiser une course de vélo (non cautionnée par l'Union Cycliste Internationale). En pleine affaire de dopage dans le circuit pro, c'est un échec cinglant à tel point que Abloc'h-Jean Floc'h n'y participe pas et préfère visiter le Pas-de-Calais. dommage pour cette fois.

Juin-Juillet-Août. Après avoir claqué la porte de son logement pour cause de désaccord de principe avec ses collocataires azerbaïdjanais (le principe étant qu'on est pas d'accord) et retrouvé un toit dans une cambrousse chelou, Abloc'h-Jean Floc'h décide de profiter de l'été et de mater le cul des Hollandaises sous leurs petites jupes en se calant des spliffs et en buvant des bières...Un comportement bien légitime après tout. Ses apparitions ne sont qu'épisodiques mais suscitent un grand intérêt dans la communauté des spécialistes.

Septembre. Rien.

Octobre. De retour aux Pays-Bas pieds et poings liés, Abloc'h-Jean Floc'h raconte son baroud d'honneur dans les îles, son petit chez lui, ses séminaires d'insertion dans la société...bref, c'est devenu une sacrée balletringue !! On espère que le passage à la majorité lui enlèvera un peu de plomb de la cervelle à ce con.

sur ce,



KER-ALOHA, merci à ceux et celles qui me suivent depuis le début, merci à toi si ça te fait plaisir, merci mon dieu, merci les Bretons.

merde aux autres !! putain....

mardi 30 octobre 2007

Mon pauvre ami (2/2)













Donc, mon pote arrive le premier jour vers 8h dans le hall de l'hôtel, et là qu'est-ce qu'il voit ?

Une bande de mecs mal sapés, écrase-merdes au pieds, la gueule fraîchement rasée, un peu sanguinolante quand même, qui attendent devant une porte fermée sur laquelle est écrit: "Self Construction Forum 07"... et quelques filles aussi, dans un coin.

Les mecs attendent et rien ne se passe...l'hôtel est désert...les heures passent...9h, 10h, 11h...et personne ne bouge, sauf mon pote qui va fumer une clope de temps en temps avec deux autres gars qui ont quand même un putain d'accent Breton. Vers 11h30, la moitié des gens sont rentrés se palucher dans leur chambre. C'est le moment où la porte s'ouvre et derrière, un gars avec une gueule à jouer dans Charles s'en charge apparaît.

Il se présente...en fait c'est lui le spécialiste de la confiance en soi. Il a passé la matinée le cul sur sa chaise, peinard, en priant pour qu'aucun des pauvres boeufs n'ose rentrer. Après quoi il leur explique que cette matinée perdue et propice à l'introspection leur a permis de réaliser à quel point ils passaient à côté des meilleures choses de la vie, ( voire de leur VIE entière pour ceux qui SONT PARTIS FUMER ! C'EST MAL ! Beuahhh...) alors qu'il suffit d'oser taper à la porte pour jouir de ce que la vie nous réserve, etc...merci pour la métaphore.

Après, mon pote s'est cassé (c'est pas parce qu'on n'a quelques soucis pour la vie en société qu'on est forcément abruti ou débile mental), mais j'imagine que l'après-midi était consacré à la présentation de chacun et de ses objectifs à court et long terme...Le lendemain, c 'était atelier théâtre avec un extrait de Roméo et Juliette (ceux qui ont choisi tartilette au lieu de filet mignon au déjeuner jouent Juliette). Puis rien de tel qu'une course d'orientation où il faut demander aux paysans, un risk et une sortie en Rafting pour clore ce séminaire facturé 1750€ (payables en 3 fois -15% si vous remplissez vos objectifs décrits au début dans les 6 mois...)

ah la la...Mon pauvre ami, si je t'avais rencontré avant, j'aurais pu te dire que tout ça c'est des conneries et qu'avoir l'esprit libre ça ne s'apprend pas dans des séminaires ou dans des bouquins (encore moins dans des blogs de merde), ça s'apprend ailleurs :

-A la ferme...
-A la ferme ?
-A la ferme ta gueule espèce de crétin.

Mon pauvre ami (1/2)



L'autre jour, j'ai revu un bon ami à moi que je connais depuis une bonne petite vingtaine d'années et ce qu'il m'a raconté m'a vraiment outré... je ne savais pas quoi lui dire.

Ce gazier, c'est un type normal... un peu comme moi, le genre qui passe inaperçu (jusqu'au moment où...héhé...cric crac dans ma baraque...héhé) avec un physique passe-partout bien que globalement avantageux, intelligent (seconde générale quand même), marrant, doué aux cartes, enfin tout pour être heureux. C'est du moins ce que l'on pourrait croire au premier abord, s'il n'y avait pas ce petit tracas qui lui pourrit littéralement la vie : il a "un peu de mal" avec les gens...il est un peu timide quoi.

Pas de quoi en faire un fromage après tout ! On a tous des accès de timidité de temps à autre et il n'y a que les paranoïaques qui diront le contraire. Même moi, un personnage de fiction, Abloc'h-Jean Floc'h, pur produit en Bretagne, il m'arrive d'être timide (quand je ne suis pas saoûl généralement).

Ce type n'ose pas rentrer dans les magasins quand il trouve que les regards des vendeurs sont un peu trop abrupts, il ne fixe jamais que le bout de ses souliers quand il engage la conversation avec quelqu'un et la dernière fois qu'il a parlé à une demoiselle de son âge remonte au Cours Elementaire (une histoire de crayon mauve).

Il a beau savoir que tout ça, c'est dans sa tête, il manque franchement de confiance en lui.

C'est ainsi qu'un matin, exaspéré par ce sentiment d'être une merde qui lui collait à la peau comme une odeur de pet, il a décidé de prendre le taureau par les couilles et de s'inscrire à un séminaire contre la timidité :
Une série de conférences données en Suisse, au milieu des vaches mauves et des lingots d'or nazis par des ricains en chemise à fleur, short et Timberlands qui, paraît-il, sont des spécialistes de la question...dans leur pays, ils quitteraient les villes sur des rails couverts de goudron et de plumes (les mecs, pas les rails), mais en Europe, on continue à payer pour écouter ces mecs et ça devait être interdit...

(à suivre)

mardi 23 octobre 2007

Des nouvelles fraîches d'Abloc'h-Jean Floc'h

Dimanche, ça fera exactement 7 mois que je n'ai pas de domicile fixe... Que je vis aux truies et que j'ai ma vie sur mon dos comme un petit escargot...C'est agaçant même si en fait c'est plus confortable que là où j'habitais avant, c'est juste que j'ai pas le droit de fumer au lit ou de me balader à poil comme je le fais d'habitude.

L'autre jour, un mec avec une tête de type qui n'a rien à se reprocher m'a tendu une pétition pour les mal-logés...Devant mon refus de la signer _en fait ces pétitions c'est des trucs qu'on te ressort au tibunal comme circonstances aggravantes, je suis mal, j'en déjà ai signé une en CM1 pour que les Chinois arrêtent de tuer les Dauphins ou un truc du genre, c'était pour faire plaisir à la maîtresse qui était bonne, enfin bref_euh...devant mon refus de la signer, le mec y m' dit: "Vous devez être bien logé !!" Les gens sont fulgurants le samedi matin.

Enfin, tout ça pour dire que j'ai finalement trouvé un appartement spacieux dans le centre de la ville où je vis actuellement avec une terrasse, des cabinets de toilette et tout !
D'ailleurs, quand tu vois la taille des salles de bains en Hollande, tu comprends tout de suite pourquoi c'est Philips et pas quelqu'un d'autre qui a inventé les rasoirs électriques étanches...

Enfin c'est cool, tous mes amis lecteurs réguliers de ce blog sont donc invités par la présente missive électronique à venir fumer des pets avec moi chez moi un de ces jours.

Il faut dire que ça urgeait car, dès le 2 novembre, je me serais retrouvé dans une situation relativement précaire puisque mes logeurs hollandais m'ont dit que je pouvais rester et dormir dans leur lit à bronzer...leur lit à bronzer...putain de balletringues...pourquoi pas le panier du chien tant qu'on y est ? Je leur ai dit que j'allais réfléchir mais que j'étais pas sûr d'avoir les moyens de me payer un mélanome à 600€ par mois.

Comme diraient les jeunes, des fois, la vie, c'est abuser (é?ée?aient?...ez?)

Voila une photo de la cuisine:


Avec plein de rangements, vachement pratique pour le sel, le poivre, les oignons et le rhum.

Le salon:


On s'y sent tout de suite chez soi non ?

Allez je vous attends le mois prochain !

lundi 15 octobre 2007

Une promenade de santé


A l'heure où je vous parle, je reviens d'une petite sauterie organisée dans les îles méditérranéennes par mon cher ami Flibustier au long cours, descendant direct des vendeurs d'esclaves Bordelais, buveur de Rhum devant l'éternel mais aventurier avant tout.

Parce les Baléares, ça fait FRAM et CLUB MED vulgos, ça fait Allemand à poil, ça fait maison de retraite pour vieux boucaniers Anglais, ça fait ce que tu veux, mais pas vraiment l'aventure et encore moins la flibuste.
Pourtant..., lorsque je songe à mon dernier détour dans les parages en 2006, je ne compte plus les fois où j'ai risqué ma vie et où j'ai simplement fermé les yeux en priant, croyant que tout était fini pour moi et mes camarades. J'en ai des frissons et depuis je ne peux plus m'endormir sans que quelqu'un me tienne la main, c'est dire...


Eh ben cette fois, c'était trop fastoche : passage de frontière nickel (c'était l'heure de la siesta), on a volé à l'étalage en toute impunité (des cartes postales pour un montant de 60 centimes de doublons locaux), on a attaqué un bâtiment et on s'est emparé de son bloc propulseur (oui, on a taxé des rames à une annexe pourrie), on a dansé jusqu'au bout de la nuit avec des femmes indigènes (on est allés dans une boîte pleine de pouffes. J'étais trop content !!!), on a mangé des sandwiches dans le bar le plus roots que j'ai vu de ma vie avec des lions de judée qui enculent des élephants peints sur les murs des paellas et on a bu de l'estrella damm...

Enfin c'était vraiment du gâteau, jusqu'au moment où je me suis aperçu qu'un blaireau m'a pété ma bagnole pendant que j'étais en mer...

Les espagnols, c'est vraiment des traitres !!