mardi 21 juillet 2009

Changement de Cap

Abloc'h-Jean Floc'h reprend la plume un instant le temps de présenter les raisons de son inactivité qui commence à durer (mine de rien).

Salut les aminches, je vais pas tourner autour du pot pendant trois heures. J'ai décidé d'arrêter de raconter les histoires d'Abloc'h-Jean Floc'h. Si vous me connaissez un peu, vous trouverez les raisons par vous-mêmes. Tout ce que je peux vous dire c'est que j'ai essayé d'écrire des trucs l'année dernière et c'est pas marrant du tout alors rien ne sert d'insister.

J'espère revenir avec des trucs subtils un de ces jours.




mercredi 20 août 2008

On se fait chier...


Quand y'a personne à braquer, rien à fumer, aucun cul à mater, pas de rhum à déguster...on se fait chier.

Highwayman

I was a highwayman. Along the coach roads I did ride
With sword and pistol by my side
Many a young maid lost her baubles to my trade
Many a soldier shed his lifeblood on my blade
The bastards hung me in the spring of twenty-five
But I am still alive.

I was a sailor. I was born upon the tide
And with the sea I did abide.
I sailed a schooner round the Horn to Mexico
I went aloft and furled the mainsail in a blow
And when the yards broke off they said that I got killed
But I am living still.

I was a dam builder across the river deep and wide
Where steel and water did collide
A place called Boulder on the wild Colorado
I slipped and fell into the wet concrete below
They buried me in that great tomb that knows no sound
But I am still around..I'll always be around..and around and around and
around and around

I fly a starship across the Universe divide
And when I reach the other side
I'll find a place to rest my spirit if I can
Perhaps I may become a highwayman again
Or I may simply be a single drop of rain
But I will remain
And I'll be back again, and again and again and again and again..

lundi 14 juillet 2008

Interruption Temporaire

Salut les gens, c'est juste un petit message pour dire que Abloc'h-Jean Floc'h (c'est à dire moi) ne reprendra l'écriture de ce blog que lorsqu'il aura retrouvé la force, l'équilibre et la force qui sommeillent en lui. Enfin ne vous inquiétez pas. C'est pour bientôt.

à plus je l'espère.


lundi 12 mai 2008

Tailler du bois




Piet est inutile...mais ça n'a pas toujours été le cas. Pas mal occupé à bourlinguer à gauche à droite, à naviguer sur les frégates de l'armée d'abord, puis les cargos, les pétroliers, les tankers et les porte-containers dernièrement,
il a appris un jour que c'était fini. Une tape dans le dos en guise d'au revoir et toute une vie de marin, souvenirs compris, débarquée au milieu des containers de chaussures et de climatiseurs.

A présent, Piet vit à
Rotterdam où il ne supporte guère que la compagnie d'un perroquet tout vert. Pour s'occuper, il aurait pu ouvrir un bar ou une baraque à harengs avec son pécule comme l'ont fait ses anciens collègues Henk et Sjaak. C'est du boulot mais les journées passent vite, on voit du monde et puis ça met du beurre dans les épinards...
Au lieu de ça, monsieur
passe ses journées à sculpter des bouts de bois flotté qu'il récupère derrière la digue à Oostvoorne.

Vous parlez d'un passe-temps...



lundi 5 mai 2008

Merde aux magazines de rock'n'roll !!




Ce matin j'étais à la gare d'Amsterdam. Originalement, j'attendais un train. Encore plus originalement, j'avais pas envie de picoler...alors je suis allé au kiosque pour acheter un journal...de rock en anglais.
Je sais, je sais...j'ai pas commencé à me défendre que tu te demandes déjà quel genre d'imbécile né après 1968 peut encore, en 2008, acheter des magazines de rock...anglais en plus... Eh ben sache que d'habitude, ça m'arrive jamais...mais cette fois-ci, y'avait Led Zep et Neil Young en couverture, j'ai pas calculé. Bien mal m'en a pris.

En fait de Neil Young, ça consistait en un quart de demi-page avec les dates de sa tournée en Europe et Led Zep, eh ben trois interviews pourries avec des questions dans le style:
"Jimmy, lors de ton dernier concert, tu portais des Ray-ban...est-ce que tu pouvais voir la gueule des mecs au premier rang?" et la réponse de Jimmy Page: "Je regardais pas les spectateurs en fait...".

Le reste c'était que des interviews de mecs que je connaissais pas et j'avais aucune envie de connaître entrecoupées par des pubs pour des coffrets DVD de série télé ricaines...

Mais le top du top c'était quand même les plus grands airs des Beatles réécrits en langage texto ; ça donne du : I am he as u r he as u r me and we r al 2geva...tout ça pour 8€50. Franchement, les anglais y z'y comprennent rien au rock'n'roll. Heureusement que y'a les rolling stones.

Bon après tu me diras, c'est parce que t'es pas cultivé pauvre connard, t'y connais rien au rock...t'aurais acheté un magazine de bridge, ça t'aurait barbé pareil...

peut-être... peut-être... sans doute... mais quand même... merde quoi... merde... y'a autre chose à dire sur l'esprit du truc plutôt que sur la forme des vieux grabataires qui ont arrêté de picoler depuis 6 ans déjà...ah ben c'est bien...

tout le monde est content en plus.

lundi 28 avril 2008

Coda (naillene)


Un mec de la CIA

Pas plus tard que cet après-midi, alors que je vaquais à mes occupations habituelles (boire du rhum en slip dans mon fauteuil en repensant nostalgiquement au temps de la piraterie), j'ai entendu comme un bruit de sonnette. Une minute plus tard, j'avais trois mecs en chapska et une caisse d'uranium dans mon living...


-Juble: Ah putain !! Y fait bien chaud ici ! Ça y fait chaud...
pffouh lala...
-Moi: Je peux ouvrir la fenêtre si tu veux.
-Drum: C'est ça Ab', va donc ouvrir la fenêtre...
-Moi: vous voulez sans doute un petit rhum?
-Jil: Ah! ben...c'est pas de refus.
-Moi: Drum? un double? Ça a pas changé depuis la dernière fois?
-Drum: vas-y...
-Moi: Alors, qu'est-ce que vous me racontez de beau?
-Drum: oh... ben tu sais à peu près tout, les trois connards, on est recherchés par les services secrets russes...y pensent qu'on veut vendre l'uranium aux ukrainiens.
-Jil: oui, mais eux c'est pas grave, la lada qui nous filait discretos est tombée en panne à Berlin et l'hélico s'est pris une éolienne avant Amsterdam.
-Juble: une chance...
-Jil: Ouais...La CIA pense qu'on veut vendre l'uranium aux iraniens et ça c'est plus emmerdant.
-Drum: J'ai déjà eu affaire à ces enfoirés, ils avaient introduit trois agents pour noyauter mon équipage, on les a démasqués à temps...
-Moi: Ah bon? Et qu'est-ce que vous leur avez fait?
-Drum: Qu'est-ce que tu crois? C'est eux qui ont lancé mes filiales à New-York et Singapour. Performants les gars.
-Jil: Oui, et puis accessoirement, la DST a envoyé deux barbouzes pour la rigolade.
-Juble: On est des fugitifs quoi...
-Moi: bon! Eh ben ça m'a fait plaisir de vous voir. Je vous dis: à une prochaine fois à Brest où ailleurs...mais là il faut que j'y aille... chuis pressé...j'ai tennis à six heures, en plus aujourd'hui, on apprend le revers...
-Drum: T'en fais pas, on va te laisser, mais vu qu'on est un peu dans le caca, ça serait cool que tu arrêtes de gueuler sur tous les toits que Jil et Juble ont fait ci, Drum a fait ça...
-Jil: On restreint notre droit à l'image quoi. A partir de maintenant, tu parles de tes soirées main gauche main droite, de high-jacks et d'accidents d'oiseau... de ce que tu veux mais plus de nous...ok?
-Moi: bien sûr les mecs, je veux pas vous causer de problèmes.
-Drum: tu seras bien aimable coco.
-Moi: et sinon, pour mes fidèles lecteurs? C'est quoi votre plan pour tout de suite? La CIA vous fait pas peur?
-Jil: Tu diras aux fidèles qu'on va chez Fidel. La CIA, on fait fi d'elle.

FIN de la retranscription.