lundi 11 décembre 2006

Les Trans c'est pas qu'au Brésil (2/2)

...et là, eh ben y'a qu'un seul mot qui peut décrire le spectacle que l'on voit rue St Michel un samedi soir des Trans: orgie (bacchanale, beuverie, soûlographie, orgiasme si tu préfères, Mec!). Il y a des gens bourrés partout, je crois que je n'en avais jamais vu autant que ce soir là malgré mes ascendances Pastis-Chouchenn.
Il est une heure du matin, la température est d'environ deux degrés et la foule se classe en trois groupes : les gens roots bourrés et défoncés sans boue, les gens roots bourrés et défoncés complètement dégueu qu'on dirait qu'un géant vient de les chier (c'est ceux qui sont allés au technival a.k.a Tékos et qui se sont tapé de la gadoue jusqu'aux bourses) et enfin les flics, gendarmes, et CRS, un peu chauds mais pas roots du tout. D'ici quatre ou cinq heures, on va (arrêter de) rigoler.
En attendant, je ne vois pas trop de musique à part un petit gros en veste sport et chaussures de skate qui se défonce à la guitare au moins aussi bien que Gilles Servat, des types qui tapent non pas sur des bambous mais sur des poubelles.... et ça leur fait du bien. Un mec se roule dans la boue sur les pavés et essaye d'imiter des gars qui font de la capoera ou du hip-hop...il est très drôle quand il saute surtout qu'il possède cette grâce éphémère des gens complètement paumés et fiers de l'être.
Nous marchons dans les rues pavées du centre ville et nous croisons un type en costard la bouche en sang qui gueule comme un putois et qui cherche celui qui l'a frappé alors qu'il s'est vautré comme un con y'a deux minutes, pas mal de perchés, défoncés, complètement stones. Une faune démise et démente comme on risque de ne plus en voir de ci-tôt.
Parce qu'au petit matin, la chèvre folle et chevelue éprise de liberté cède sous les coups de la meute du loup gris avec ses matraques, ses bombes lacrymos et ses rangers pointure 46...
Alors là, c'est la débandade: courrez, fuyez et n'essayez pas de parler car ce n'est pas tout à fait la même langue. Une voiture brûle au milieu d'une place à proximité du centre ville et personne ne peut profiter du spectacle car les CRS matraquent gaiement toute cette foutue pagaille en rangs serrés ne laissant aucune chance à celui qui a chu.
Si on arrive à s'en sortir, c'est rigolo, si on termine dans le coma, ça fait des trucs à raconter du genre "Ouais j'ai vu une lumière et tout ouais! avec un Captain Iglo habillé en meuf! J'te jure.", si on est mort eh ben c'est dommage mais il n'y a pas de chance au tirage surtout si on est sale.

Au final, j'ai regagné ma cahute avec l'expérience des Trans en trance qui laissera une trace sous mes tresses de gaulois sans stress. (wesh wesh cousin!)

En tout cas, demain on va surfer, gros swell!
Ker-Aloha à tout le monde !!

Les Trans c'est pas qu'au Brésil (1/2)


Le week-end dernier, j'ai décidé de sortir de ma cahute Bretonnante et de me rendre à l'étranger, en pays Gallo, en ville, à Rennes.
En effet, mon instinct de marin Breton qui ne se trompe jamais m'a guidé jusqu'à cet évènement incontournable pour l'alcoolique moyen: Les 28e rencontres Transmusicales de Rennes.
Nous logions aux premières loges: rue St Michel (a.k.a rue de la soif pour les intimes) dans une maison qui a vu passer Bertrand du Guesclin complètement torché à l'alcool de seigle un soir de victoire contre ces putain d'Anglois ; une jolie maison qui a le bon goût d'être remplie de fiers Bretons du Morbihan et de jeunes boucaniers fumeurs de Marie-Jeanne de tous horizons mais surtout d'Afrique en fait. Calé!
Par contre, le premier soir, l'ennemi a empoisonné ma pitance (le Rhum? le Ricard? La drogue? les pizzas? Les Bretzels je pense...) et malgré ma virile robustesse, je n'ai pas pu m'empêcher de vomir quatre fois et de m'écrouler face à terre, une bière à la main, un peu avant minuit. Enfin, ce n'est rien car au final, j'en fus quitte pour une nuit de douze heures hautement reposante et décontractante qui me fit un très grand bien.
Samedi, après que j'ai eu enfin fini de trembler de la veille (après un ti-punch et quelques pommes de terres aux knackis en fait), nous décidâmes de sortir nous confronter à la foule, accessoirement écouter un peu de musique et là...

(à suivre)

mercredi 6 décembre 2006

Les (vrais) pirates

Ce que cette photo réprésente, c'est un bateau de pirates comme on en rêve: prêt à assaillir le rupin des mers qu'il soit Espagnol, Portugais, Anglais ou même Français avec ses solides matelots qui vaquent peinardement aux tâches les plus élémentaires comme apprendre à parler Douarneniste au perroquet, violer la fille du gouverneur de la province du Yucatan, boire des ti-punch, se curer les ongles des pieds avec un sabre...
Bref, que des saines occupations, bien éloignées des emmerdes du terrien qui doit se coltiner le voisin chiant et fier avec son chien qui a de la merde séchée au cul, la belle-mère acariâtre qui pue de la gueule, Poivre d'Arvor (malgré tout le respect que je dois à un faux breton comme lui), Sarkozy, l'autorité oppressante et les recettes de Mme Loïk (cette pute! Elle me file de l'eczéma).

Ah! Les valeurs ou plutôt l'absence de valeurs morales des pirates d'autrefois me manquent à tel point que je nourris l'ambition d'en devenir un moi même.
La tâche n'est pas aisée en ce siècle de décadence effrénée, je ne vois que deux solutions:

-Devenir un pirate informatique ce qui est impossible puique je ne comprends rien aux ordinateurs (d'ailleurs, en ce moment, je me contente de dicter à un employé volontaire et bénévole qui a très peur de moi) et puis je n'ai pas envie de voler sans violence, on a sa fierté quand même.
Et merde! foutre! bite! (Ndlr. Elmer Food Beat)
-Sinon, il existe encore des lieux où la piraterie s'exerce encore sans foi ni loi mais d'une part, je ne sais pas parler le Philipin ni le Chinois et puis j'ai un peu de mal avec les climats tropicaux et leur cortège de moustiques nymphomanes d'autant plus que la quinine ça fait un peu tapette la-bàs y paraît.
Alors...
que faire?