mardi 11 décembre 2007

J'ai un rendez vous galant

Aujourd'hui, je suis rentré directement chez moi après le boulot...trop de trucs à faire...même pas le temps de m'en jeter un par dessus la cravate...rien !

Je saute du tram pourri, deux pas de danse vers l'escalator et je grimpe vers la félicité.
"J'ai rendez-vous...chouette ! "
La place des bistros est si petite que je peux l'enjamber.
"Avec une fille en plus... tant mieux !"
Et me voila qui cours sous la pluie, je passe devant le traiteur portugais.
"un portugais : Comprimentos engraçado!"
Vite! vite! Je me lave les dents et je plaque mes cheveux gras...la classe.
"la classe internationale ouais!"
Je suis super stressé...je fumerais bien un ptit joint
.
"houla! "
Ah non, je me rappelle que j'ai été obligé d'annuler le rendez vous de la dernière fois parce que je m'étais éclaté le nez sur ma table juste pour rigoler. J'étais fonfon...
"c'était marrant quand même."
En passant devant l'armoire du salon, un doute m'envahit.
"Allez merde ! Un ptit godet là...pour se donner du courage...rien de plus...putain...qu'est-ce que ça peut te faire ?"
Un p'tit rhum jamaïcain ?
"hé hé!"

on devine la suite
"Et alors ? M'en bas les couilles moi! "

mardi 27 novembre 2007

Envie de mer !


Toi-C'est sympa...les Pays-Bas.
Moi
-Très sympa.
Encore Moi -ouais...y'a pas à dire.
Toi-pis c'est joli aussi...
Moi-mmh.
Toujours Moi- Quoi?
Toi-Non je disais que c'était joli içi.
Moi- Ah ouais...c'est vrai, ouais. ouais ouais...ouais ouais...mais en fait, y'a quoi qu'est joli pour toi?
Toi-Pfff...chais pas moi...c'est joli quoi...
Encore Toi -je me dis jamais...euh..."que c'est moche içi...beuah"...par exemple.
Moi-Ah bon ?
Toi-Pourquoi ? tu te le dis souvent toi?
Moi-ben...des fois...
Toi- Comme quand?
Moi- Comme quand on est passés devant cet immeuble...l'autre jour.
Toi-ah oui...


Effectivement, y'a quelque chose qui manque ici.

Demain soir, je vais à la mer. Ouais! La Mer du Nord! Et j'vais m'baigner... à poil !

(à demain)

vendredi 23 novembre 2007

Souviens-toi...c'était il y a 3 ans.

Il y a trois ans, c'était la préhistoire... Abloc'h-Jean Floc'h n'était même pas né, mais son papa sévissait dans une feuille de chou sans intérêt (tenue par les sbires de Babylone) à la diffusion confidentielle (après censure).

Certaines personnes ne vivent peut-être pas à Brest depuis très longtemps ou alors ils préfèrent rester chez eux, ou alors encore, ils font d’autres trucs cool, allez savoir !

Toujours est-il qu’il existe des lieux publics où il est fort agréable de séjourner quelques heures ou quelques jours que je vous propose de découvrir en ma compagnie.

Si, tout comme moi, vous n’êtes guère friands de ces soi-disant pubs Irlandais sortis du sol il y a quelques années où ont pris l’habitude de se retrouver des hordes d’adolescents à peine pubères végétant entre le lycée Kéruchen et l’UBO, des papas qui veulent se rajeunir afin de lever de la pucelle mais pas qu’on les dérangent pendant qu’ils dégustent leur Despé ou leur Smirnoff Ice et une grosse tripotée de connards en tout genre…Si les lounges et les bars branchouilles aux néons violets et fauteuils clubs où l’on sert du Cognac, du jus de Tomate et des bières Tsin Tao vous emmerdent profondément, venez dans un endroit sans fioriture aucune où vous serez chaleureusement accueillis par le patron et les quelques clients : LE BAR ECOSSAIS (243 rue Jean Jaurès).

La déco intérieure témoigne d’un réel effort de conception du patron puisqu’il y a un panneau de bois sur la façade sur lequel est peint un buste d’écossais ; l’artiste (sans doute un type amputé des bras qui peignait des cartes postales avec les pieds depuis quelques jours) s’est inspiré d’une pub d’alcool visible à l’intérieur du bar. La porte dispose d’un judas, ce qui est bien pratique quand on ne veut pas faire rentrer ceux qui auraient confondu avec le proche Happy Café et elle est peinte en bleu ce qui est également bien pratique, reconnaissez le.


Quand on rentre dans le bar, on se demande si on n’a pas fait une erreur. Les murs sont tapissés d’un très joli tartan écossais importé d’Ecosse et le mobilier est très confortable : des bonnes chaises et des banquettes en bois très dur qui soutiennent bien le dos, des tables faites dans le même bois très dur sur lesquelles on peut taper du poing si on est pas content du tout parce que les bières mettent du temps à arriver, jouer aux cartes (sous réserve d’acceptation du patron et petit bakchich), poser ses bras si on est un peu fatigué de parler avec voire tout le haut du corps si on est vraiment très fatigué ou complètement bourré. La décoration intérieure inclut un coin mexicain (en fait, c’est un drap blanc agrafé au mur sur lequel sont peints des cactus par l’artiste dont j’ai parlé plus haut) et un coin ludique (fléchettes et baby-foot) mais un bar Ecossais ne serait pas ce qu’il est sans serveuse…Ecossaise : pas de jolie étudiante anglo-saxonne ou nordique venue servir dans un bar pour apprendre les langues, que nenni ! Une vraie tôlière comme on en trouve à Glasgow : la quarantaine froissée, cheveux poivre et sel, dents grises et déchaussées mais vachement sexy et rassurante pour les poivrots en mal d’amour maternel que nous sommes.

Quant à la clientèle, vous vous doutez bien que ce n’est pas exactement celle du Rotary Club. Certains mecs ont du se retrouve la par hasard : à mon avis, ils faisaient la sieste peinards dans un container sur un quai d’Edimbourg, les dockers les ont pas vu, ils ont mis les rouleaux de tartan destinés au bar Ecossais (celui dont on parle là) par-dessus et hop direction Brest. En tout cas, ne vous fiez pas à leurs mines patibulaires car les apparences sont parfois trompeuses (enfin… fiez vous-y la plupart du temps, ça vaudra mieux pour vous) et laissez moi vous raconter une anecdote grand-guignolesque. En arrivant au bar, je me suis dirigé vers le comptoir pour commander un Monaco ; pendant que la serveuse le préparait en crachant dedans, un de ces mecs m’a bousculé et est passé devant moi d’une façon très impolie pour ne pas dire grossière. J’ai reculé d’un pas afin de lui montrer de la façon la plus primitive possible que je refusai l’affrontement et c’est alors que le triste sire s’est retourné puis excusé en me conviant à récupérer le Monaco que j’étais prêt à abandonner trois secondes avant…Quelle histoire mes amis !

L’élément délirant du Bar Ecossais n’est pas la variété d’alcools proposés car celle-ci frôle l’indigence : bière blonde (Heineken pour ne pas la nommer) pour les uns ou brune pour ceux qui ont envie de gerber et cidre pour ceux qui n’ont pas de figure. Non, le truc déliiiiiiiiiiiiiiire est une chose plus rigolote : c’est un soupirail situé au niveau de l’entrée du bar…On imagine des pirates qui rentrent en clignant de l’œil à la tôlière afin qu’elle ouvre la porte menant à leur repaire dans lequel ils gaspillent les doublons volés aux galions Espagnols ou les livres de ces Anglais (ces marchands de mort subite) ; en plus, ils peuvent voir quand il y a des spadassins qui arrivent grâce au mousse qui fait le guet.

Le bar ferme à une heure. Je vous conseille vivement cette adresse.

vendredi 16 novembre 2007

Aujourd'hui est un jour particulier !!

Eh oui, s'il est un jour que petits et grands apprécient, c'est bien celui de leur dépucelage.


...

anniversaire...c'est anniversaire le mot...putain, toujours obligé de tout foirer. Je suis vraiment trop con.

Pourtant c'est sympa un anniversaire...Je me rappelle de ma tata Soizic qui me préparait des Kougnettes et de mon père adoptif Marcel qui me servait des coups gratuits...mmh...

eh ben là...c'est moi qui offre : je vous invite à célébrer une année de vie en la compagnie d'Abloc'h-Jean Floc'h !! Durant cette rétrospective, des invités d'honneur feront des apparitions et des disparitions, des femmes nues nous montreront leurs seins et des vieillards danseront la gigue. C'est un peu le style de l'équipage: racluralement grandiloquent mais parfait pour un blog de branleur qui ne dépasse même pas les mille visites et les cinquantes messages au bout d'un an.

Novembre. Né le jour du Beaujolais nouveau sous le signe de la voile et de l'anarchie bretonnante, Abloc'h-Jean Floc'h fait une apparition remarquée dans le monde des blogs.
Le mois entier est consacré à la présentation de divers aspects de sa vie: le rhum, les demoiselles de petite vertus et la mer, un genre de thalassa sans mou du gland ni ses copains les boules ratatinées. (non en fait je t'adore Georges.)

Décembre-Janvier. Abloc'h-Jean Floc'h se sent pousser une petite houppette de pédale sur la tête et porte des pantalons de golf : il voyage (au péril de sa vie mais surtout de celle de ses amis) et ramène des témoignages criants de vérité comme Ernest Hemingway l'avait fait avant lui. Les papiers intitulés "En transe aux trans" et surtout "Abloc'h au Maroc" atteignent des sommets de fréquentation.

Février. Petite déprime dans le coeur du héros de toute une génération...il noie son chagrin dans la gnôle et se contente de donner épisodiquement son avis sur la vie en laissant son désarroi transparaître à la face du monde.

Mars. Requinqué par l'arrivée de nouvelles perspectives, Abloc'h-Jean Floc'h tient à rendre un dernier hommage à la ville de son coeur (Brest) et à livrer ses secrets aux générations suivantes. Le "guide touristique de Brest" est d'ailleurs toujours best-seller chez Dialogue ainsi qu'au Japon.

Avril. Préparatifs avant le grand départ : Abloc'h-Jean Floc'h laisse une petite annonce dans le télegramme afin que quelqu'un le remplace dans le coeur des Brestoués...ce jour là, une vingtaine de suicides du haut du pont de l'harteloire ont été recensés. Les défunt(es) étant pour la plupart d'anciennes conquêtes du beau Breton.

Mai. Abloc'h Jean Floc'h fait le tour de l'Europe, se saoule à Marseille, se fait virer du Danemark à coups de pieds au cul et adopter par la Hollande. Banco ! Il re-découvre les joies de la fumettes et de la blondeur, tente d'organiser une course de vélo (non cautionnée par l'Union Cycliste Internationale). En pleine affaire de dopage dans le circuit pro, c'est un échec cinglant à tel point que Abloc'h-Jean Floc'h n'y participe pas et préfère visiter le Pas-de-Calais. dommage pour cette fois.

Juin-Juillet-Août. Après avoir claqué la porte de son logement pour cause de désaccord de principe avec ses collocataires azerbaïdjanais (le principe étant qu'on est pas d'accord) et retrouvé un toit dans une cambrousse chelou, Abloc'h-Jean Floc'h décide de profiter de l'été et de mater le cul des Hollandaises sous leurs petites jupes en se calant des spliffs et en buvant des bières...Un comportement bien légitime après tout. Ses apparitions ne sont qu'épisodiques mais suscitent un grand intérêt dans la communauté des spécialistes.

Septembre. Rien.

Octobre. De retour aux Pays-Bas pieds et poings liés, Abloc'h-Jean Floc'h raconte son baroud d'honneur dans les îles, son petit chez lui, ses séminaires d'insertion dans la société...bref, c'est devenu une sacrée balletringue !! On espère que le passage à la majorité lui enlèvera un peu de plomb de la cervelle à ce con.

sur ce,



KER-ALOHA, merci à ceux et celles qui me suivent depuis le début, merci à toi si ça te fait plaisir, merci mon dieu, merci les Bretons.

merde aux autres !! putain....

mardi 30 octobre 2007

Mon pauvre ami (2/2)













Donc, mon pote arrive le premier jour vers 8h dans le hall de l'hôtel, et là qu'est-ce qu'il voit ?

Une bande de mecs mal sapés, écrase-merdes au pieds, la gueule fraîchement rasée, un peu sanguinolante quand même, qui attendent devant une porte fermée sur laquelle est écrit: "Self Construction Forum 07"... et quelques filles aussi, dans un coin.

Les mecs attendent et rien ne se passe...l'hôtel est désert...les heures passent...9h, 10h, 11h...et personne ne bouge, sauf mon pote qui va fumer une clope de temps en temps avec deux autres gars qui ont quand même un putain d'accent Breton. Vers 11h30, la moitié des gens sont rentrés se palucher dans leur chambre. C'est le moment où la porte s'ouvre et derrière, un gars avec une gueule à jouer dans Charles s'en charge apparaît.

Il se présente...en fait c'est lui le spécialiste de la confiance en soi. Il a passé la matinée le cul sur sa chaise, peinard, en priant pour qu'aucun des pauvres boeufs n'ose rentrer. Après quoi il leur explique que cette matinée perdue et propice à l'introspection leur a permis de réaliser à quel point ils passaient à côté des meilleures choses de la vie, ( voire de leur VIE entière pour ceux qui SONT PARTIS FUMER ! C'EST MAL ! Beuahhh...) alors qu'il suffit d'oser taper à la porte pour jouir de ce que la vie nous réserve, etc...merci pour la métaphore.

Après, mon pote s'est cassé (c'est pas parce qu'on n'a quelques soucis pour la vie en société qu'on est forcément abruti ou débile mental), mais j'imagine que l'après-midi était consacré à la présentation de chacun et de ses objectifs à court et long terme...Le lendemain, c 'était atelier théâtre avec un extrait de Roméo et Juliette (ceux qui ont choisi tartilette au lieu de filet mignon au déjeuner jouent Juliette). Puis rien de tel qu'une course d'orientation où il faut demander aux paysans, un risk et une sortie en Rafting pour clore ce séminaire facturé 1750€ (payables en 3 fois -15% si vous remplissez vos objectifs décrits au début dans les 6 mois...)

ah la la...Mon pauvre ami, si je t'avais rencontré avant, j'aurais pu te dire que tout ça c'est des conneries et qu'avoir l'esprit libre ça ne s'apprend pas dans des séminaires ou dans des bouquins (encore moins dans des blogs de merde), ça s'apprend ailleurs :

-A la ferme...
-A la ferme ?
-A la ferme ta gueule espèce de crétin.

Mon pauvre ami (1/2)



L'autre jour, j'ai revu un bon ami à moi que je connais depuis une bonne petite vingtaine d'années et ce qu'il m'a raconté m'a vraiment outré... je ne savais pas quoi lui dire.

Ce gazier, c'est un type normal... un peu comme moi, le genre qui passe inaperçu (jusqu'au moment où...héhé...cric crac dans ma baraque...héhé) avec un physique passe-partout bien que globalement avantageux, intelligent (seconde générale quand même), marrant, doué aux cartes, enfin tout pour être heureux. C'est du moins ce que l'on pourrait croire au premier abord, s'il n'y avait pas ce petit tracas qui lui pourrit littéralement la vie : il a "un peu de mal" avec les gens...il est un peu timide quoi.

Pas de quoi en faire un fromage après tout ! On a tous des accès de timidité de temps à autre et il n'y a que les paranoïaques qui diront le contraire. Même moi, un personnage de fiction, Abloc'h-Jean Floc'h, pur produit en Bretagne, il m'arrive d'être timide (quand je ne suis pas saoûl généralement).

Ce type n'ose pas rentrer dans les magasins quand il trouve que les regards des vendeurs sont un peu trop abrupts, il ne fixe jamais que le bout de ses souliers quand il engage la conversation avec quelqu'un et la dernière fois qu'il a parlé à une demoiselle de son âge remonte au Cours Elementaire (une histoire de crayon mauve).

Il a beau savoir que tout ça, c'est dans sa tête, il manque franchement de confiance en lui.

C'est ainsi qu'un matin, exaspéré par ce sentiment d'être une merde qui lui collait à la peau comme une odeur de pet, il a décidé de prendre le taureau par les couilles et de s'inscrire à un séminaire contre la timidité :
Une série de conférences données en Suisse, au milieu des vaches mauves et des lingots d'or nazis par des ricains en chemise à fleur, short et Timberlands qui, paraît-il, sont des spécialistes de la question...dans leur pays, ils quitteraient les villes sur des rails couverts de goudron et de plumes (les mecs, pas les rails), mais en Europe, on continue à payer pour écouter ces mecs et ça devait être interdit...

(à suivre)

mardi 23 octobre 2007

Des nouvelles fraîches d'Abloc'h-Jean Floc'h

Dimanche, ça fera exactement 7 mois que je n'ai pas de domicile fixe... Que je vis aux truies et que j'ai ma vie sur mon dos comme un petit escargot...C'est agaçant même si en fait c'est plus confortable que là où j'habitais avant, c'est juste que j'ai pas le droit de fumer au lit ou de me balader à poil comme je le fais d'habitude.

L'autre jour, un mec avec une tête de type qui n'a rien à se reprocher m'a tendu une pétition pour les mal-logés...Devant mon refus de la signer _en fait ces pétitions c'est des trucs qu'on te ressort au tibunal comme circonstances aggravantes, je suis mal, j'en déjà ai signé une en CM1 pour que les Chinois arrêtent de tuer les Dauphins ou un truc du genre, c'était pour faire plaisir à la maîtresse qui était bonne, enfin bref_euh...devant mon refus de la signer, le mec y m' dit: "Vous devez être bien logé !!" Les gens sont fulgurants le samedi matin.

Enfin, tout ça pour dire que j'ai finalement trouvé un appartement spacieux dans le centre de la ville où je vis actuellement avec une terrasse, des cabinets de toilette et tout !
D'ailleurs, quand tu vois la taille des salles de bains en Hollande, tu comprends tout de suite pourquoi c'est Philips et pas quelqu'un d'autre qui a inventé les rasoirs électriques étanches...

Enfin c'est cool, tous mes amis lecteurs réguliers de ce blog sont donc invités par la présente missive électronique à venir fumer des pets avec moi chez moi un de ces jours.

Il faut dire que ça urgeait car, dès le 2 novembre, je me serais retrouvé dans une situation relativement précaire puisque mes logeurs hollandais m'ont dit que je pouvais rester et dormir dans leur lit à bronzer...leur lit à bronzer...putain de balletringues...pourquoi pas le panier du chien tant qu'on y est ? Je leur ai dit que j'allais réfléchir mais que j'étais pas sûr d'avoir les moyens de me payer un mélanome à 600€ par mois.

Comme diraient les jeunes, des fois, la vie, c'est abuser (é?ée?aient?...ez?)

Voila une photo de la cuisine:


Avec plein de rangements, vachement pratique pour le sel, le poivre, les oignons et le rhum.

Le salon:


On s'y sent tout de suite chez soi non ?

Allez je vous attends le mois prochain !

lundi 15 octobre 2007

Une promenade de santé


A l'heure où je vous parle, je reviens d'une petite sauterie organisée dans les îles méditérranéennes par mon cher ami Flibustier au long cours, descendant direct des vendeurs d'esclaves Bordelais, buveur de Rhum devant l'éternel mais aventurier avant tout.

Parce les Baléares, ça fait FRAM et CLUB MED vulgos, ça fait Allemand à poil, ça fait maison de retraite pour vieux boucaniers Anglais, ça fait ce que tu veux, mais pas vraiment l'aventure et encore moins la flibuste.
Pourtant..., lorsque je songe à mon dernier détour dans les parages en 2006, je ne compte plus les fois où j'ai risqué ma vie et où j'ai simplement fermé les yeux en priant, croyant que tout était fini pour moi et mes camarades. J'en ai des frissons et depuis je ne peux plus m'endormir sans que quelqu'un me tienne la main, c'est dire...


Eh ben cette fois, c'était trop fastoche : passage de frontière nickel (c'était l'heure de la siesta), on a volé à l'étalage en toute impunité (des cartes postales pour un montant de 60 centimes de doublons locaux), on a attaqué un bâtiment et on s'est emparé de son bloc propulseur (oui, on a taxé des rames à une annexe pourrie), on a dansé jusqu'au bout de la nuit avec des femmes indigènes (on est allés dans une boîte pleine de pouffes. J'étais trop content !!!), on a mangé des sandwiches dans le bar le plus roots que j'ai vu de ma vie avec des lions de judée qui enculent des élephants peints sur les murs des paellas et on a bu de l'estrella damm...

Enfin c'était vraiment du gâteau, jusqu'au moment où je me suis aperçu qu'un blaireau m'a pété ma bagnole pendant que j'étais en mer...

Les espagnols, c'est vraiment des traitres !!

dimanche 14 octobre 2007

La meilleure chose à faire



Mes mains n'aiment pas rester dans mes poches, elles disent qu'il y fait trop sombre et puis que ça pue la moule. Je veux bien les croire.

Alors de temps en temps, je les occupe comme je peux... oh , trois fois rien, une petite cigarette, une vieille rouloche, un stick. Ca leur permet de se dégourdir les articulations...

Et puis moi, ça me permet de réfléchir, de prendre le temps, un peu de recul aussi. C'est sympathique et puis on rencontre des gens intéressants, des gens qui refusent le risque zéro, qui refusent de se plier aux ordres despotiques d'une loi toujours plus dure et coercitive, bref, des gens intéressants et courageux.

En plus, les meilleurs conversations sont celles sur les bienfaits du tabac:

"Je peux te taxer? tu fumes quoi ? -Des Royale Menthol. -Ok... hey! je peux te taxer?Tu fumes quoi?"

"La meilleure clope c'est celle du matin, après le petit déj. -Ou après le foot, elle passe bien elle aussi, c'est juste pour elle que je continue le sport."

"Je suis sorti avec une fille qui fumait deux paquets de malbac par jour, elle se levait la nuit pour fumer. -Putain, c'est une meuf diesel !- Meuh non, c'est une meuf super!"

"Tu savais que la nicotine réduit les risques de maladie dégénérative genre Ahlzeimer? -Beuh, c'est parce que les fumeurs crèvent tous avant 60 balais."

Libérez les Brestoués



J'ai lâchement abandonné Brest pour des raisons pécuniaires. Je n'en suis pas fier mais après tout, la destinée du Breton n'est-elle pas de quitter son pays, voir le monde, puis revenir nanti d'une richesse immense en tête ou en bourse(s) ? Sans doute... De toutes façons, la liberté est bien illusoire lorsqu'on a besoin de mener la grande vie.

Et s'il ne fait aucun doute que je reviendrai à Brest, j'aimerais bien que cette ville soit libre, complètement libre à mon retour.

Ce qui signifie que l'armée aurait quitté tous les terrains qu'elle occupe dans le port de Brest, que les militaires, crevant de honte devant l'incroyable vacuité de leur tâche comparée aux privilèges dont ils jouissent, se retirent dans les terres, ailleurs, et rendent Brest, ville occupée sournoisement par une bande d'idiots bureaucratisant et fascisant qui disent nous protéger, à ses habitants, les pauvres Brestois à qui l'on interdit jusqu'à l'accès à la meilleure partie de la ville: son ancien port.

Libérez Brest, que l'armée arrête de défigurer la ville et répare un peu le tort qu'elle lui a causé.

Ce qui me révolte c'est la discipline et l'ingérence, deux vertus que l'armée semble cultiver avec des tas d'engrais fasciste.

Après je comprends que défendre son pays contre les méchants qui veulent nous tuer et prendre nos sous qu'on a économisé toute notre vie et qu'on planque veulement dans not' matelas soit une noble cause... encore que je préfère le prendre, moi, le pognon !! Et pis me payer des putes avec ! Des putes et du champagne ! Voilà à quoi ça sert les biftons! Merde!

Et ça, on dira ce qu'on voudra mais les militaires, eux, ils l'ont bien compris. Si à présent, ils pouvaient comprendre qu'ils ont plus rien à faire à Brest, ça serait très bien.

samedi 13 octobre 2007

Poesie indigente: la barre.




Passer la barre. Mais en longboard ou en body.
En avoir barre. Comme de cette putain d'allergie.

Manger des barres. Nougat, Chocolat, Caramel.
Avoir la barre. Quand je fricotais avec elle.

Me taper des barres. Ca n'arrive pas très souvent.
Tenir la barre. Rien d'autre n'est important.


mercredi 29 août 2007

Arrivée triomphante


Cette nuit j'ai fait le plus beau rêve de ma vie. Il est assez niais mais j'en pleurerais rien que d'y penser.
Imagine un peu le tableau : on est au temps héroïque de la course à la voile autour du monde.Un bateau de Bretons se lance dans la WhitBread... Pas n'importe quelle course...mais heureusement, c'est pas sur n'importe quel bateau, eh ouais : Pen Duick VI.

A ce propos, je m'octroie une digression pour dire que
Pen Duick , même si ça pue l'artichaud comme nom, eh ben c'est classe.

Donc, et c'est la que le rêve est beau, parce que ça s'est pas passé comme en 74, d'ailleurs, un mec qui me ressemble vachement est skipper... Ouh putain c'est moi !

Tout le monde nous attend à Portsmouth. Il faut avouer qu'on a eu un temps bien pourri depuis qu'on a quitté Rio et que la situation est confuse : les officiels attendent que les premier bateaux franchissent la ligne mais on n'y voit rien avec ce brouillard de malheur...en attendant, ils boivent des verres de gin et il faut voir ce qu'ils s'envoient dans le cornet.


Tout à coup, la Radio Krépite...khkkrrrrrrhhrrkrrg..."Yesseuh, It iseuh Penne Douique sicce aïnde ouie are crossinegue ze laïne in tou minutes !!"
Et la: (c'est surtout la que c'est pas très réaliste) la foule des Français qui ont fait le déplacement explose de joie et le Bagad Brest Sant Mark se met à jouer de la musique bretonne.

Et puis c'est l'arrivée au port avec la cuite qui s'ensuit, royale.
Eh ouais, c'est beau.


Pour mémoire, Pen Duick VI a dématé deux fois pendant la vraie course.

dimanche 12 août 2007

Tu vas voir...

Tu vas voir... "Le monde sera à toi quand tu seras adulte : tu pourras aller où tu voudras, tu passeras tes journées à cotoyer des gens intéressants, des gens que tu apprécieras...Tu seras utile à ton entreprise et à la communauté...Tu voteras pour défendre tes idées... bla bla bla...respecté...bien entouré...bla bla...femme..."


...on m'a jamais dit que j'aurais le choix entre exploiter du pétrole ou vendre des armes et que je passerais l'essentiel de mes journées derrière un ordinateur ou un bureau. Ca non... J'ai beau regarder sur le dépliant, je ne trouve pas mon avenir plaisant et pourtant c'est ce qui semble se dessiner à l'horizon.


Hélas, mille fois hélas.


Alors que moi, tout ce que je voulais, c'était avoir suffisamment de poils pour porter une moustache de mousquetaire, avoir une belle voix grave pour être celui qui chante à la fin des repas, sentir l'eau de cologne, le rhum et le cigare avant qu'on l'allume, porter un costume crème tous les jours et pis surtout avoir une famille et voir marcher mes arrières petits enfants.

Ouais, non en fait... j'ai pas très envie d'être Compay Segundo. Il est mort en plus...

Mais j'aimerais bien avoir une vraie moustache putain !!

jeudi 9 août 2007

Désinvolte


L'autre jour que j'avais fumé plein de joints sur mon banc au bord de la mare aux canards, mon esprit s'est mis à vagabonder dans les méandres de ma mémoire et je me suis mis à penser à toutes les fois où je me suis fait injurier dans ma vie...

Pour autant que je me souvienne, je me suis toujours fait traiter de gros ou de petit con, d'imbécile ou de sac à merde par des tas de personnes inintéressantes et ça ne m'a jamais trop perturbé car je préfère généralement persister dans ma voie perso...chacun son truc en fait.

Par contre, un quolibet qui m'a toujours fait plaisir, c'est de me faire traiter de branleur. C'est une injure qui n'est plus vraiment liée au côté masturbatoire mais qui désigne plutôt quelqu'un qui ne se tue pas à la tâche pour obtenir des clopinettes, quelqu'un qui ne se laisse pas avoir par le sytème idiot et qui rend tous les blaireaux jaloux et haineux.
En gros, le branleur c'est celui que tout le monde voudrait être parce que il possède l'arme absolue contre tous les tracas de la vie: il s'en branle...grave !
L'argent, la santé, les femmes...le branleur fait preuve d'une grande décontraction vis-à-vis de tout ça. On pourrait dire qu'il traite tous les sujets avec une égale désinvolture même si celle-ci n'est souvent qu'une façade, un subterfuge pour se protéger du cruel monde extérieur.

Pour illustrer mon sujet, je tiens une liste pourrie de ce qui est branleur ou pas:

Musique:

Honneur aux deux plus fameux glandus du rock laidback: Eric Clapton et J.J Cale.

Contre-exemple: un groupe de hard-roch.

Animaux:

Les ours et pas mal d'animaux carnivores comme les lions ou les lièvres à cornes.

Contre exemple (facile): les fourmis ou ces animaux qui n'arrêtent pas de bouffer sinon ils peuvent mourir.


Sexe:


Surtout des hommes encore que je connaisse quelque branleuses de nouilles fières de l'être

Contre-exemple: mec qui fait son service militaire pendant 13 ans.

Sport:

Voile au portant simplement vêtu de bottes.

Contre-exemple: Tous les sports de merde qui se jouent avec une baballe comme le ping-pong, le foot ou le polo Ralph Lauren.

Idées politiques:

Abstentionnisme

Contre-exemple: luth ouvrier


Voila, n'hésitez pas à me faire part de ce qui pour vous est branleur ou pas.

mardi 31 juillet 2007

Pov type !


Je te propose un test qui va te permettre de savoir si tu es un pauvre type.

Choisis la réponse qui te correspond le plus pour chacune de ces questions.

1. Que fais-tu dans la vie?

  1. Je n’ai pas de travail depuis que l’on m’a viré de mon emploi de rempailleur de chaises sous prétexte que les mecs en prison font ça mieux que moi. Alors je fais mon possible.
  2. Je suis étudiant en thèse d’aquariophilie en milieu incertain.
  3. Je suis cade supérieur (CSP++) dans une grande entreprise de prospection pétrolière.

2. Au dîner, c’est plutôt :

  1. Semoule et tranche de jambon puis yaourt nature.
  2. Ça dépend de ce que mes collocs hollandaises ont choisi de me préparer.
  3. Repas bio et légumes du jardin...Mais bon, on se fait des petits restos le week-end quand même.

3. Pour toi, les vacances c’est :

  1. Quand j’enlève mes chaussures le soir après avoir passé la journée déguisé en père noël à distribuer des papillotes devant la halle aux vêtements de Charleville-Mézières.
  2. Faire du surf ou du bateau avec mes potes sur la cote basque.
  3. Aller m’éclater à Bali ou aux Antilles pendant les congés de noël.

4. Ta coiffure, ton style perso, c’est :

  1. Je suis chauve depuis que j’ai 22 ans.
  2. Des Dread locks blondies par le soleil.
  3. Brushing à la Dominique de Villepin.

5. La phrase que tu as le plus tendance a dire en politique :

  1. « Ouais enfin, les riches, ça serait bien qu’on leur oblige a redistribuer leur fric ces enculés ! »
  2. « Je crois que la seule fois que j’ai voté, c’était aux Européennes, y’avait Ari Vatanen dans une liste. »
  3. « Bayrou, il a pas que des qualités mais c’est tout sauf un tocard. »

6. A ton anniversaire :

  1. Tu t’achètes une paire de chaussettes neuves.
  2. Tes amis se cotisent et t’offrent un GPS portable pour savoir combien à combien tu montes au take-off.
  3. Tu reçois une machine a café comme dans la pub avec George Clooney.

7. Tes activités tranquillité du soir, c’est :

  1. Lire les prospectus que tu reçois dans ta boite aux lettres assis sur une chaise.
  2. Surfer’s Mag version US ou chatter sur MSN (qui a dit s’occuper d’un blog de merde?)
  3. Lire Harry Potter ou regarder capital dans ton lit.

Verdict :

Majorité de A : Tu n’as pas eu beaucoup de chance dans la vie jusqu’a présent. C’est rien de le dire. Ne te gratte pas les couilles parce qu’avec le bol que t’as, tu risques d’y trouver une tumeur. Tes actions sont guidées par la nécessité d’assouvir tes besoins vitaux. Tu n’es pas un pauvre type mais plutôt un type pauvre. Tu es l’avenir plausible d’Abloc’h-Jean Floc’h.

Majorité de B : Toi au moins, tu profites de la vie avec insouciance et tu n’as qu’à te baisser pour récupérer les bons plans. En fait, ce sont surtout les autres qui te traitent de pauvre type dans ton dos parce que tu es un peu énervant a la fin. Tu es l’avenir improbable d’Abloc’h-Jean Floc’h.

Majorité de C : Tu te démerdes pas trop mal dans la vie surtout depuis que tu as déconnecté ce truc sous les cheveux qui fait parfois mal au crâne. A présent, tu te contentes de vivre par réflexes et de suivre gentiment la masse en te laissant griser par l’idée que tu domines tous ces nuls. Tu es un pauvre type ainsi que l’avenir redouté par Abloc’h-Jean Floc’h.

P-S : avec quatre C, deux B et un A, force est de constater que je viens d’être assez dur avec moi-même.

Quoi? C’est quoi mon A?...euh...beuh... Allez vous faire voir !

jeudi 26 juillet 2007

Cette fois-ci...

Cette fois-ci, je suis vraiment de retour pour vous raconter tout plein de conneries comme par exemple euh...euh...

Ce dîner au restraurant Grec avec toute la famille aux fourneaux: le père un peu effeminé et droit comme un sirtaki qui a du imposer la playlist parce que visiblement il connait tout par coeur et il est fier de le chanter...pas mal du tout...la fille toute maigre avec des traits à la place des bras et les pieds en canard qui se maquille a la truelle tous les matins... le fils aîné qui s'emmerde derrière le bar et la mère qu'on entend juste gueuler au loin derrière le mur parce qu'elle fait peur aux clients...avec sa gueule.
C'est le genre de restaurant où on reçoit un petit verre d'eau-de-vie d'alcool qui sent le vomi en signe de bienvenue, on aurait envie de le balancer dans les feuilles d'acanthe mais on le boit cul sec parce qu'on aime ça l'alcool ; d'ailleurs, on boit plus qu'on mange dans ces restos : choisir dans le menu ça consiste juste à prendre au hasard un truc dans la premiere page, un autre dans la deuxième tout en sachant qu'on va avoir la même chose dans une petite et une grande assiette mais on s'en fout parce que le vin est doux et les bières sont profondes. mmh.

LECTEURS : "BEEUUUUUUUUUAAAAAAAHHH, putain !! tu chies ! Enfin merde quoi ! Rom... Abloc'h-Jean Floc'h C'est pourri comme histoire! "

Ouais mais c'est le genre d'histoires qui m'arrivent en ce moment: restaurant et bicyclette...Abloc'h-Jean Floc'h est en train de se noyer dans une piscine remplie d'illusions perdues.

Mais a-t'on jamais vu un marin mourir noyé? (oui hein) NON!
Il suffit qu'on lui tende une gaffe...reste à savoir quand et qui va le faire.


vendredi 13 juillet 2007

En attendant...


voila, voila...

Mon maître Abloc'h-Jean Floc'h n'est pas encore revenu de son périple et c'est pas pour tout de suite si l'on en croit le SMS rédigé en mauvais Français que j'ai reçu hier soir:
"On a retrouver propriétaire telefon, en train se noyer car fumer cigaret et nager en meme temps...Il va bien mais sauvetage coute argent alors toi anvoyer geld nous astublieft sinon lui kwik avant 15 juillet. Groote Kalamitie !! OK?"
Enfin, ne vous inquiétez pas, il s'en sortira comme toujours. c'est ce que j'espère en tout cas...
En attendant son retour, je vais vous dire pourquoi on l'appelle "Abloc'h" Jean Floc'h. Ce n'est pas une histoire de jeu de mot vaseux a la noix (muscade) mais plutôt une triste histoire si vous voulez mon avis.
A sa naissance (A Brest , date inconnue), ses parents n'ayant pas envie de s'occuper de lui (ils ont préféré faire de l'Open 7.50 ce week-end là, et puis les gamins ca coûte des sous), l'ont abandonné devant l'entrée d'un Bar.
Le patron du PMU, un certain Marcel, recueillit l'enfant et décida de l'adopter comme si c'était son propre fils. Malheureusement, le type n'avait pas de nom, ou plutot, il l'avait oublié un soir de cuite a la 8.6 place Guérin... C'est con. Marcel X décida que son fils adoptif non plus n'aurait pas de nom de famille (de toute façons, il n'avait pas de famille alors...).
Mais quel prénom lui donner ?
Tout d'abord, il pensa a Richard parce que ca ressemblait a Ricard et plus tard, quand il serait serveur, les mecs bourrés lui demanderont un Richard Ricard. Mais bon tous ces prénoms comme Richard, Jack Daniel, Emilion ou Perignon ne sonnent pas trop breton.
C'est alors qu'il trouva que le bébé avait quand même une sacrée gueule de blaireau et que ses parents, c'était des blaireaux aussi de l'avoir laisse et lui aussi d'avoir adopté un gamin alors qu'avec le clébard que ca femme lui a laisse, il est suffisamment emmerdé comme ça... Il décida de l'appeler blaireau.
Fatigue d'avoir decide tant de choses, il se recoucha.

Ah oui, "le blaireau" en breton, ça se dit: "Ar broc'h" (sinon on comprend rien). Puis ca a derivé vers Abloc'h au fil des ans (essaye de prononcer Ar broc'h avec 2 grammes...).

Jean Floc'h, par contre, c'est juste pour la blague.




vendredi 29 juin 2007

Le retour


Je viens d'apprendre que Abloc'h-Jean Floc'h a reussi à s'echapper de la geôle flamande dans laquelle il était détenu depuis 2 mois.
Recherché par toutes les milices, il doit traverser la Meuse, la Seine, la Villaine et la Penfeld a la nage.
Enfin de retour chez lui devrait redonner signe de vie sous peu...en attendant, priez pour lui.

signé: le devoue secretaire d'Abloc'h-Jean Floc'h

dimanche 20 mai 2007

Diarios de bicicleta mit retropedalago (2/2)


Quoi ? Je vous déçois parce que je préfère partir en thalassothérapie dans un haut lieu du rupinisme et du parisianisme détestable plutôt que de partir en croisade pour mes idéaux sur un destrier mécanique noir ? Parce que j’ai choisi de cautionner l’oisiveté et le système en place? C’est ça hein ?

Eh ben, c’est possible. Attendez quand même que je vous aie raconté la suite de mon histoire avant de me juger comme on le ferait pour un traître ou un voleur de poules…

Merci. (Bande d’enculés va !)

Alors voila, j’ai garé ma voiture au bord de la promenade qui longe la plage sans payer le parking (jugeant que le droit à la libre station était inaliénable de ma condition de citoyen du monde libre), puis je me suis dirigé vers le Novotel Thalassothérapie. Un complexe flambant neuf rempli pêle-mêle de vieilles personnes, d’obèses glandulaires et de mecs paumés comme je pouvais l’être à cet instant…

J’entamai la conversation avec l’hôtesse d’accueil d’un ton désinvolte :

« -Bonjour,
-Bonjour monsieur.
-Vous avez des chambres libres ?
-En ce moment ?
-Oui.
-Non mais repassez vers 18h.
-D’accord.
-Au revoir monsieur.
-Au revoir euh…mademoiselle. »

C’est à ce moment, en sortant du Novotel la queue entre les jambes, que j’ai pu me rendre compte de mon état pitoyable.

J’ai alors sauté dans ma voiture et j’ai regagné en filant ma retraite Hollandaise.

vendredi 18 mai 2007

Diarios de bicicleta mit retropedalago (1/2)

Hola! cavaliers ! En ce moment même, je vous écris de mon bivouac qui est en fait une toile constituée de sacs poubelles soudés au briquet tendue entre 4 arbres... Il fait froid et humide mais je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie. Pourtant, ça a été dur de partir, putain !!

En effet, ce matin se présentaient à moi 2 contretemps majeurs:

Le premier étant que j'étais complètement défoncé de la veille... J'étais parti en ville pour m'approvisionner en substances licites et n'ayant pas résisté à l'envie d'y goûter (comme ça) dans le coffee shop. Une erreur de dosage certaine m'a complètement fait perdre mes moyens intellectuels et physiques et le retour en vélo à mon domicile ne s'est pas fait sans heurts puisque je me suis cassé la gueule à environ 0.5 km/h sur le parking à vélos et j'en ai renversé trois autres dans un vacarme de plastique pété...Le reste du trajet fut l'occasion d'une réflexion exhaltée sur les monglofières, les plages de Belgiques, les branleurs indonésiens et j'en passe...

Le deuxième contretemps de ce matin, c'était le temps : maussade, comme mon humeur à l'idée de me taper 60 bornes de bicyclette sous la pluie, tenant à peine sur ma bicyclette sans suspensions. Je vais essayer de vous décrire ce que l'on ressent lorsque l'on roule sur des pavés en bicyclette hollandaise sans suspensions à la manière de mon professeur de physique de terminale : "Le passage de la roue sur le moindre interstice de la chaussée provoque une onde qui se propage verticalement en direction de tes fesses ayant pour effet une douleur intense au cul ".

Bon, au final, ce matin, j'avais qu'une seule envie : partir au Touquet faire de la thalasso jusqu'à dimanche. Je ressentais comme un besoin de me ressourcer dans la quiétude, une envie de faire le point sur ma situation personnelle, de libérer les tensions négatives, d'utiliser les bienfaits marins de la manche dans un but curatif au sein d'un site privilégié...

eh ben, croyez le ou pas euh...c'est ce que j'ai fait... en voiture bien sûr.

(à suivre)

mardi 15 mai 2007

Préparatifs

Cet après-midi je suis allé au magasin de vélos et j'ai acheté tout plein de trucs qui seront vachement utiles pendant la course: une pompe à vélo, un truc qui dit la vitesse et la distance parcourue par ta bicyclette (mais ça marche que quand tu roules hein), un kit anti-crevaison qui évite de crever des pneus si tu l'as sur toi en vertu de la loi de murphy, un guide touristique des routes où on peut faire du vélo aux pays-bas mais le problème, c'est que c'est tout écrit en hollandais...

Je m'en fous de la météo et des hémorrhoïdes, des accidents de vélo et des crevaisons lentes, jeudi je serai sur la route un spliff au coin des lèvres et je serai le plus heureux des hommes en attendant de pouvoir communier avec plein de gens (l'an prochain peut-être).

Keraloha

lundi 14 mai 2007

LA ROUTE DES COFFEES


Eh oui, après avoir épuisé toutes les substances psychotropes légales qui viennent d'outre-atlantique (la route du Rhum, la transat Jacques Vabre en attendant la Transat Pablo Escobar et la route du Golden Virginia...), il fallait se porter sur d'autres coins du monde pour faire la course.

C'est pour ça que j'ai décidé de créer et d'organiser la première édition de la ROUTE DES COFFEES ou LA HAYE-AMSTERDAM-LA HAYE suivant que l'on soit fan de voile ou de cyclisme sur Route:

REGLEMENT de la COMPETITION

Article 1er. La ROUTE DES COFFEES est une compétition cycliste réservée aux gentlemen et aux ladies de tous pays qui aura lieu tous les week-ends de l'ascension du jeudi au dimanche (du 17 au 20 mai en 2007). Tout candidat ne respectant pas les règles de solidarité et de savoir-vivre propres aux gentillhommes sera exclu sans préavis.
Article 2. Son parcours pourra varier suivant les années mais devra obéir à trois critères:
  • Le départ et l'arrivée auront lieu à La Haye (Den Haag).
  • La course devra passer par Amsterdam. La mi-course symbolique sera un coffee shop d'Amsterdam désigné par le comité.
  • Pour des raisons juridiques et symboliques, le parcours ne pourra pas dépasser les frontières des Pays-Bas.
Article 3. Les concurrents se déplaceront à bord d'une bicyclette hollandaise de femme (cf. voir points du règlement concernant la bicyclette) avec rétropédalage (tous autres systèmes de freinage sont interdits) et sans vitesses ni plateau ni moteur ni rien à part des pièces d'origine.

Article 4. La course se déroulera sur route ou sur piste cyclable mais la sécurité des concurrents et des passants devra être assurée.

Article 5.En hommage à Richard Virenque ou Lance Armstrong, les concurrents les mieux placés ou tout simplement considérés comme trop forts par le comité de course seront obligés de prendre un anti-dopage constitué d'un joint de marijuana de la lignée de leur choix parmi les réserves du comité. Cet article permettra de préserver la victoire et de donner un aspect tactique à la course.

Article 6. Cette course ne bénéficiera jamais du soutien d'une fédération sportive quelconque ni du comité international olympique... ou alors ça me ferait bien rigoler. De même, il va de soi que cette course ne compte pas pour le championnat du monde de cyclisme sur route.

Article 7. Les professionnels du cyclisme sont les bienvenus mais je doute qu'ils soient nombreux à venir.

Article 8. Le gagnant reçoit un prix qui peut aller d'une franche accolade à une coupe (au bol) en passant par toute mon estime ou un raccompagnement en voiture-balai au centre anti-poison le plus proche.

Article 9. Le règlement est modulable dans la mesure où j'apprécie ladite modification.

Le créateur de la course: Abloc'h-Jean Floc'h (Marin Breton)

L'esprit de compétition

Les substances psychotropes, ça me réchauffe le coeur et ça me met le cerveau en ébullition mais ça fait deux semaines que je vis en en hollande et l'adrénaline me manque : je donnerais jusqu'à ma dernière poussière de weed pour sentir l'ambiance d'une régate ou de n'importe quoi tant qu'on peut se mesurer à autrui en respectant plus ou moins un règlement injuste et forcément voué à l'adversaire.
C'est ainsi qu'une idée a germé du fond de mon cerveau perturbé un soir de défonce: acheter une bicyclette afin de rester affuté et prêt à sauter dans le premir convoi en direction de Brest pour récuperer mon territoire et aller faire la guerre aux Francs.
Aussitôt dit, aussitôt fait ; j'ai cassé ma tirelire en forme de Dave et j'ai fait l'acquisition d'une rutilante rutilante bicyclette de femme sans freins du moins le croyais-je parce qu'en fait on peut freiner en faisant genre je pédale à l'envers...c'est original comme système et on appelle ça le rétropédalage. A part ça, je compte prendre un as de pique et le scotcher à la fourche pour faire comme si c'était une moto. Trop bon.

Et c'est pas fini.

Good Times Bad Times (générique d'ouverture Led Zep)

Salut, je ne vous ai pas donné signe de vie parce que j'ai été embrigadé dans une sombre histoire de magouilles politico-financières avec des rebondissements dignes de Largo Winch comme celui où il est soupçonné de trafiquer de la drogue alors que c'est même pas lui en plus, que lui il a rien demandé et qu'il aurait préféré rester un touriste toute sa vie comme tout le monde.

Pendant le mois d'avril, je me suis tapé 4000 km de routes hostiles avec des radios locales merdiques, j'ai failli me faire fouiller analement par un douanier suisse un peu zélé qui avait trouvé des rizlas dans ma boite à gants, j'ai été poursuivi pendant 50 kilomètres par un allemand moustachu fou dans son camion qui brandissait un poing rageur à mon encontre et qui essayait de m'éblouir avec ses phares pour que je me prenne un arbre...enfin, bref.
(écouter Simon & Garfunkel/ Richard Cory)
de Brest à Esbjerg en passant par Marseille, la Suisse et Hambourg, j'ai traversé l'Europe en long en large et en travers dans ma voiture pour m'entendre dire deux jours après mon arrivée que en fait je ne servais à rien et que je pouvais me trouver un autre boulot... loin d'içi.
Vous connaissez les téléphones? Bande d'enculés blonds ! Damnés Danois ! comme dirait un ami à moi qui exerce la profession à mi-temps de Viking (c'est dire si il s'y connait en danoiseries).

Enfin, ce contretemps de 3 semaines n'aura pas été vain, car pour avoir fréquenté durant ma jeunesse les tripôts et les bouges infâmes de l'autre hémisphère, je sais qu'on ne tire pas deux mauvais numéros consécutivement à la boule comme dans la vie et une fois encore, cet adage s'est vérifié puisque j'ai été un peu malgré moi parachuté dans l'autre pays de, de, du ... (écouter l'intro de Bowie/Beauty and the Beast ) CANNABeast !!
Après le Royaume du Maroc à Noël, le royaume du Marco (Van Basten) ou du Narco (-tic) si on préfère.
Ca va déjà beaucoup mieux.

dimanche 1 avril 2007

pré-j'te demande pas du tout ton avis











Abloc'h-Jean Floc'h
Rues Brestoises
29200 BREST

Brest, Le 2 avril de l'an de grâce 2007 de l'ère catho

Je soussigné Abloc'h-Jean Floch -Gentleman Marin Breton & Membre de la Confrérie des Frères de la Côte (du Nord) et du Finistère Sud- également connu sous le coquet sobriquet de l'aigle des sept canettes de bière blonde ai choisi d'apprendre et d'expérimenter des techniques de pirateries diverses et variées ailleurs qu'au sein de mon bretonnant fief chéri (la Bretagne).
Pour la raison susnommée et en vertu de l'article 16 alinéa 64 du code d'honneur des alcolos, je m'octroie le droit de me casser de la région comme un voleur et ce sans m'acquitter des frais d'épicier, de teinturier ni de caviste.

kenavo, je vous emmerde."



Eh oui, dans la plus pure tradition bretonne, j'ai choisi de m'exporter dans une contrée inhospitalière dans le genre de Kerguélen, St Pierre & Miquelon ou la région Parisienne afin de faire profiter du tranchant de ma lame aux hommes et aux grosses femmes et de la douceur de mes lèvres aux femmes minces.
Par conséquent, après un bref passage chez ma cousine Provençale Uildhe-Olive Puget, je taillerai aux confins de la glace et du fer, je franchirai la muraille du royaume d'Asgard et je niquerai les elfettes blondes du royaume d'Alfheim...et je décapiterai les nains du royaume des nains des ndeux ou des ntrois.

Mais je vous rassure, je continuerai à picoler.

Ker-Aloha tout le monde.

lundi 5 mars 2007

Guide touristique de Brest 2


Maintenant que vous êtes arrivé à Brest, je vais vous indiquer quelques lieux dans lesquels vous pourrez assouvir vos besoins les plus vitaux (enfin ceux des Brestois et donc les miens bien sûr). Plus prosaïquement, si tu veux acheter de la picole, fumer des cigarettes et draguer (à faire toujours dans cet ordre), je vais te conseiller trois endroits que tu devra graver au fer blanc dans ta tête:

Où picoler?


Eh bien, les brestois ont comme qui dirait l'habitude de se retrouver dans le riant quartier de St Martin, le saint patron des pêcheurs de goémon (à la pigouille), d'acheter de la bière (je conseille la koenigsbier ou la Kro si t'as les moyens) au Marché Plus qui se trouve sur la place St Martin à côté de l'église, de poser leurs cul enkakifiés n'importe où, par terre par exemple, et puis de boire comme des trous jusqu'à 10h du matin, heure à laquelle ils repartent acheter du mousseux au Marché Plus le coeur léger et le foie complètement défoncé.

Où acheter des clopes?

A ton avis, espèce de crétin? Tu crois peut-être qu'içi on est tellement arriérés qu'on cultive notre tabac merdique tous seuls dans nos baignoires et qu'on bourre nos pipes avec de la paille qui vient de l'étable dans laquelle on trousse la grosse Gwénôla qui a la chatte pourrie? Hem, ouais, c'est au bureau de tabac comme partout en France, y'en a plein et rien de particulier ne me vient à l'esprit. Ah si, je vois en fait, si tu décides de partir surfer en côte nord et que tu as oublié tes goldos, n'hésite pas à bien signaler ta présence quand tu rentreras dans le bar parce que certains gabiers du coin s'en branlent assez fortement de toi...Mais sinon, ça va, ouais ouais...farpait.

Où acheter du pshit?


du? du quoi? Ah oui ! ouais, ben tu te démerdes putain. Y'a pas écrit dealer sur ma gueule ni sur mon blog. Moi j'en sais rien de ces histoires. Les flics vont encore rappliquer chez moi pour me questionner et moi j'en ai pas très envie. La dernière fois ils m'ont attaché à un siège et avec leur doigt, ils ont fait semblant que c'était un pénis. C'était horrible...surtout que y'a une espèce de tantouze qui a vraiment mis son pénis pour rigoler soi-disant (je me disais bien qu'il était fort au coup du doigt ce con).

Où draguer des filles?

Il y a plusieurs adresses mais si tu cherches un véritable repaire de pirates, ne vas pas au tour du monde, le bar de mon ami Kersauzon parce que depuis qu'il est parti, c'est que des bobos de merde qui veulent se donner du genre avec leurs tee-shirts rayés et leurs vareuses pourries qui puent même pas la moule et la bière. Laisse tomber le tour du monde et va plutôt à un bar exotique qui s'appelle le RED DRAGON j'en reparlerai une autre fois tellement il y a à dire sur cet espèce de bouge louche, bar de nuit improbable tenu par une bande de caraïbéens pas très funs, mais en tout cas, c'est là qu'il faut aller si tu veux croiser tes idoles coureurs des mers se battre et conquérir le coeur de zolis mamzelles. Par contre, je n'y vais plus car la dernière fois j'ai vomi partout en courant aux chiottes et depuis ils m'ont repérés les salauds.
En fait, on y va pas vraiment pour draguer parce que c'est perdu d'avance, ni pour l'ambiance parce qu'elle est merdique... on y va pour choper des meufs.

Où vomir et/où dormir?

Dans la rue si tu trouves vraiment rien mais c'est un peu humide parfois, par contre, pour vomir, c'est parfait. De toutes façons, ne t'inquiète pas car il y a suffisamment de djeunes camés qui ouvrent la porte à n'importe qui pour peu qu'il leur apporte un MacDo récupéré dans une poubelle.


J'ai essayé de suivre le déroulement approximatif d'une soirée ou d'une journée à Brest. Attention! C'est assez physique parce qu'il faut tenir la journée sans bouffer, sinon, on est pas un(e) vrai(e) brestois(e).

(à suivre)

dimanche 25 février 2007

Guide touristique de Brest 1


Si l'envie vous prend de passer de bonnes vacances cet été, n'allez pas à Brest.
Après, si vous voulez à tout prix connaître la ville de Abloc'h-Jean Floc'h, c'est différent ; sachez juste que la photo représente un jour de canicule à Brest cet été.

Tout d'abord, il faut savoir que le nom Brest en lui même n'est pas le nom complet de la ville ; en Breton, vous ne comprendriez rien alors je vais traduire bon an mal an mais grosso-modo, ça donne un truc du genre:

"Ville des anges, grande ville, résidence du Poivrot d'émeraude, ville imprenable du dieu Kronenbourg, grande capitale du monde ciselée de neuf canettes précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Arsenal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à la Coreff Ambrée et construite par Kersauzon."

Voila, ça pète plus que Charleville-Mézières ou Cergy-Pontoise quand même.

Comment trouver la ville? C'est assez simple, il suffit d'avoir une boussole et d'un peu de motivation: on arrive très facilement à Brest de 99,5 % des villes de France en prenant à l'ouest et en suivant la côte (Atlantique).
Par contre, il y a un piège parce que si vous arrivez dans une ville qui ressemble étrangement à Brest par sa laideur mais que les gens ne sont pas saouls dans les rues après 11h du matin c'est que vous êtes au Havre.

(à suivre)

vendredi 23 février 2007

Un peu de voile


Sinon avant-hier on a fait du bateau dans la rade de Brest, eh ben on s'est échoués à 40 mètres de la sortie du port... Coeff 110 mon gars, je te raconte pas la misère.

En fait, on avait pas prévu que ça se passe de cette façon du tout.

Article non terminé pour cause de cause à défendre.

la bise
Abloc'h-Jean

Cause brillamment défendue.

Tout ce qu'il faut savoir c'est que après qu'un type assez cool nous ait aidé à nous dépêtrer (on avait même jeté l'ancre mais ça n'a servi qu'à ramener un câble metallique du fond hihi...comme dirait un ami à moi, il faudra pas s'étonner si la moitié de la ville n'a plus internet dans les semaines qui viennent), on a fait un super bord de largue avec des pointe à au moins 15 noeuds ; très rigolo.

keraloha les jeunes, n'oubliez pas de continuer à vivre en pirates (hier j'ai volé un verre dans un bar).

A-J F, Mar. BZH ch. Equpge. 25-33 pers sympa

C'est à peu près l'intitulé de l'annonce que je viens de faire circuler dans le télégramme car oui, c'est décidé, Abloc'h-Jean Floc'h quitte sa maison, sa ville tant aimée, ses amis surfeurs-toxicos-gauchistes, son pays pour découvrir l'inconnue (et ses soeurs) qui l'attend sûrement.
Et puis si je la trouve pas cette salope, eh ben j'aurai plein de sous et je vivrai comme un nabab jusqu'à la fin de mes jours et voila !!

J'aurai voulu former un équipage avec mes traditionnels gabiers qui m'ont accompagné sur les 7 mers et les 5 océans mais ils tombent comme des mouches dans les pièges tendus par le diable terrestre comme la sobriété ou le travail d'esclave sous le joug d'un chef.

Eh bien, sachez que vous ne m'aurez jamais ! Plutôt crever que de bosser en me faisant aliéner par quiconque et surtout pas par des putains de chefs dont la seule légitimité est qu'ils sont plus vieux que moi. Pauvres cons je suis le maître à bord et personne ne fera de moi un de ces esclaves modernes à peine différents de leurs ancêtres parce qu'ils ont l'impression d'être libres.
Gardez vos ordinateurs et vos augmentations, vos 40 K€ par an, votre putain de voiture de fonction et le prestige de la France.
J'éxècre tout ce qui peut représenter une hiérarchie quelconque comme l'administration, l'armée ou les grandes entreprises et à l'intention des pauvres crétins qui vivent la dedans, vous ne m'inspirez que de la pitié même si je ne peux pas m'empêcher de vomir dans vos grandes gueules prêtes à recracher les inepties que l'on vous a ressassé toute votre chienne de vie de minables !!
Putain mais le prochain qui vient m'emmerder il rentre chez lui avec sa bite dans un tupperware c'est compris ?

P-S: si tu veux m'engager dans ton équipage, t'as intérêt à assurer sinon je prendrai ta place et je te balance aux requins.

AAAAAAAAAAAAAARRRRGGGGGGH !!!!!!!!

samedi 3 février 2007

C'est la fête !


Je viens de me rendre compte que le message sur les Rollinguesses Stoneusses était le vingtième depuis la naissance de ce blog, alors je suis très content et je ne me prive donc pas de célébrer l'incélébrable à travers une non-célébration ou non-évènement si vous preférez. En gros, c'est la fête, le fest-noz comme on dit içi, la teuf comme on dit la-bas (dans ton cul LU LU).
La fête, est une occasion de se retrouver autour d'une tasse de thé au rhum, un phénomène complètement exutoire et cathartique pour lequel j'ai une tendresse particulière qui n'est pas sans rappeler un petit bout de baba au rhum orné d'une cerise confite...

Tout ça pour dire que tant que les lecteurs ne m'enverront pas de pétition collective réclamant l'arrêt complet du blog, la mise en pièce du rédacteur par des singes cannibales, la destruction de l'hébergeur suivie d'une immolation rituelle et du saupoudrage d'une fine couche de sel afin de maudire le lieu, moi, Abloc'h-Jean Floc'h Gentleman Marin Breton sans Profession, continuerai à écrire des trucs incohérents sur les murs de mon hébergeur blogspot.com.

On vient de me dire que ma cargaison de fête vient d'arriver, je vous quitte donc jusqu'à la prochaine fois qui sera exactement la 22e fois que nous nous rencontrerons.