dimanche 20 mai 2007

Diarios de bicicleta mit retropedalago (2/2)


Quoi ? Je vous déçois parce que je préfère partir en thalassothérapie dans un haut lieu du rupinisme et du parisianisme détestable plutôt que de partir en croisade pour mes idéaux sur un destrier mécanique noir ? Parce que j’ai choisi de cautionner l’oisiveté et le système en place? C’est ça hein ?

Eh ben, c’est possible. Attendez quand même que je vous aie raconté la suite de mon histoire avant de me juger comme on le ferait pour un traître ou un voleur de poules…

Merci. (Bande d’enculés va !)

Alors voila, j’ai garé ma voiture au bord de la promenade qui longe la plage sans payer le parking (jugeant que le droit à la libre station était inaliénable de ma condition de citoyen du monde libre), puis je me suis dirigé vers le Novotel Thalassothérapie. Un complexe flambant neuf rempli pêle-mêle de vieilles personnes, d’obèses glandulaires et de mecs paumés comme je pouvais l’être à cet instant…

J’entamai la conversation avec l’hôtesse d’accueil d’un ton désinvolte :

« -Bonjour,
-Bonjour monsieur.
-Vous avez des chambres libres ?
-En ce moment ?
-Oui.
-Non mais repassez vers 18h.
-D’accord.
-Au revoir monsieur.
-Au revoir euh…mademoiselle. »

C’est à ce moment, en sortant du Novotel la queue entre les jambes, que j’ai pu me rendre compte de mon état pitoyable.

J’ai alors sauté dans ma voiture et j’ai regagné en filant ma retraite Hollandaise.

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