jeudi 10 janvier 2008

The days of Abloc'h-Jean Floc'h (la mission VI)


Abloc'h-Jean where's your milk white skin ?
What's that stubble on your chin ?

It's buried in the rot gut gin.

You played and lost not won.


Dans la foulée de mes récents exploits, le voyage à Londres s'est soldé par un échec complet... Le plan était pourtant simple : on était sensés retrouver des amis habitant au sud de Wimbledon, festoyer chez eux tout en sachant que ce repas pouvait très bien être le dernier que nous ferions en liberté, puis gagner la ville en métro afin de disposer les explosifs à des emplacements stratégiques, puis activer les détonateurs après que les 12 coups de minuit aient retenti. Plutôt simple à mettre en oeuvre non ?

Le repas s'est très bien déroulé : pastis, petits toasts, champagne, magret, pinard, poires au chocolat...très bon...merci au cuistot qui s'est bien décarcassé.

L'heure fatidique arrivant, on a fumé un pet, on a pris des bouteilles de champagne et on est partis.

Moi, dans le métro, je réfléchissais à toute allure...il faut dire que j'étais un peu pété...je me disais:
"Attends là, je me balade dans le métro Londonien avec tellement de pétards dans le sac à dos que j'ose pas fumer une clope de peur de me retrouver à filer ma position à B. Burt quand il va à l'île de Wight...Ca va pas se passer comme ça ! Ils m'auront pas les salauds! Je démissionne. "

Alors ni une ni deux, j'ai balancé mon sac par la porte du tromé à la première station et je me suis tout de suite senti mieux...et tout de suite après très con parce que mon larfeuille était aussi dans le sac...pas grave ça, j'en piquerai un autre... avec de l'argent dedans cette fois.

On est sortis du métro et j'étais bien content de constater que y'avait des filles qui couraient, rigolaient et vomissaient
partout ...c'était chou.

Du reste de la soirée, je m'en souviens plus trop...il parait que je mettais des mains au cul à toutes celles qui passaient à ma portée et que j'ai failli me bagarrer une dizaine de fois. Train-train habituel.

C'est le lendemain que ca a été dur : aucun objectif rempli, l'Angleterre honnie mise ni à feu ni à sang ni rien, un sac couvert de vomi. C'est pas aujourd'hui que je vais rentrer au Pays moi...

L'exil continue.

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